2007-12-30
Je m’approche doucement du sujet de mon étude. L’important, c’est de ne pas faire de bruit. Il fait sombre mais mes yeux sont habitués à cette demi-obscurité.
Voilà, je les ai repérés. Une grande carapace chaude et molle les recouvre. Ils sont quatre qui dépassent paresseusement de leur abri. Ils ont tous les quatre une forme allongées et sont chacun surmontés de cinq petits appendices de taille variable. Ils bougent paisiblement. Je les effleure, pas de réaction. Je touche un peu plus vivement le premier specimen : il se rétracte immédiatement et un grondement sourd agite l’abri tout entier. Peut-être y suis-je aller un peu fort ?
– Julien, arrête de chatouiller les pieds de ta mère et va te recoucher !
– Mmmm… Un dimanche à sept heur du mat, il est fou ce môme.
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