TROISIEME PARTIE, CHAPITRE 1

Puis, il se remit à parler de façon dogmatique en phrases impérieuses comme des lois. L'Etat devrait s'emparer de la Banque et des Assurances. Les héritages seraient abolis. On établirait un fonds social pour les travailleurs. Bien d'autres mesures étaient bonnes dans l'avenir. Celles-là pour le moment suffisaient...

C'est pas faux, pourquoi l'accès aux services bancaires les plus basiques que l'on ait besoin demande à ce qu'on s'engage à respecter un contrat proposé par une entreprises privée ? Peut-on accéder à la propriété d'un logement quelconque sans contracter un emprunt auprès d'une banque ou d'une société de crédit, sans pouvoir donner la preuve des garanties nécessaires pour l'assurer ?

Je me perds dans des questions aussi compliquées que des formulaires administratifs

Cette alternative les indignât, persuadés qu'on voulait détruire la république. L'existence loin de la capitale les affligeait comme un exil [...] Pour beaucoup, d'ailleurs, accoutumés à des travaux délicats, l'agriculture semblait un avilissement, c'était un leurre enfin, une dérision, le déni formidable de toutes les promesses. S'ils résistaient, on emploierait la force. Ils n'en doutaient pas et se disposaient à le prévenir

Cependant, des nuages s'amoncelaient, le ciel orageux chauffait l'électricité de la multitude, elle tourbillonnait sur elle-même, indécise, avec un large balancement de houle ; et l'on sentait dans ses profondeurs une force incalculable, et comme l'énergie d'un élément