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[07/01/2025] - ~6mins -
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On est dans les années 50.
Il va chez des gens foutre du produit toxique pour buter les cafards.
Mais il est à court de poudre toxique ce qui semble faire rire ses collègues contrairement à son patron.
En rentrant chez lui, il tombe sur sa femme en train de se piquer avec justement sa fameuse poudre anti cafard.
La consommation excessive de produit s'explique mieux !
Elle lui propose de tester.
<summary>suite
Ce dernier lui propose de couper son produit avec une poudre noire à base de viande de scolopendre marin.
De retour au boulot, *Bill* se fait choper par les flics pour ses problèmes de drogues.
Et là c'est le début du bordel.
Le film prend une nouvelle tournure assez étrange et surnaturelle.
Il devient difficile de savoir ce qui est vrai et ce qui est une hallucination.
Alors qu'il est en garde-à-vue, les flics lui apportent de la poudre et un énorme insecte qui se met à lui parler.
Il lui dévoile que sa femme est une espionne ennemie et qu'il lui faut s'en débarasser.
Mais surtout que *Bill* serait un agent secret lui aussi !
Il lui demande également de foutre de sa fameuse drogue sur son espèce de sphinctère dorsal (la boubouche ? le cucul ? 🤷).
Bref, ça commence à devenir le bordel !
Bien qu'en garde-à-vue, il rentre chez lui (?) et y retrouve ses deux potes dont un en train de se faire sa femme.
Pas trop de réaction de *Bill*, sa femme vient le rassurer que ce n'est que par ennui et qu'il n'y a pas de sentiment.
Pour le fun, il décide de refaire son tour de Guillaume Tell avec sa femme.
Il sort son flingue, vise le verre sur sa tête et … la tue d'une balle dans la tête.
Aie.
Mine de rien, ça signifie que sa mission secrète est un succès.
Il part se réfugier en « Interzone » qui semble être un pays fictif du Maghreb.
On s'enfonce encore plus dans le surnaturel et le bizarre.
Là, il poursuit sa mission qui consiste à écrire des rapports.
Sauf qu'il y a une nuance assez particulière, les machines à écrire ici sont vivantes et sont des sortes d'énormes insectes pouvant parler.
Sa machine le pousse à trouver le *Dr Benway* (celui qui lui avait proposé de réduire ses drogues grâce à la poudre noire) et à ne pas hésiter à devenir homosexuel pour avoir une bonne couverture et pouvoir atteindre son but plus facilement.
Pour se rapprocher de lui, il fait la rencontre de *Tom Frost* un autre écrivain ainsi que sa femme *Joan* qui est le clone parfait de sa femme décédée.
Il rencontre *Yves Cloquet* un riche suisse qui semble très attiré par *Bill*.
Il retournera le voir avec un de ses nouveaux ami qu'il offrira au riche.
En échange de ça il obtient des informations pour trouver le *Dr Benway*.
Mais son pote semble se faire tuer par le suisse transformer en horrible monstre (oui c'est de plus en plus décousu).
Les machines à écrire se battent entre elles.
Une est prise en otage.
(?)
Il arrive dans un bâtiment où se trouvent des mugwumps (des sortes de bestioles humanoïdes sécrétant une délicieuse substance (de ce qu'ils disent) dont les gens tombes accros) suspendus avec des gens les "tétants".
Il y trouve *Joan Frost* (sosie de feue sa femme) qui semble pas très à l'aise et probablement retenue contre son gré.
Elle lui présente *Fadela*.
Celle-ci commence à discuter puis s'arrache la peau.
Le *Dr Benway* était en fait dans le corps de *Fadela*.
Il est le baron de la drogue local et contrôle donc la production de poudre noire et s'est diversifié dans le jus de mugwumps.
Il propose à *Bill* de subvenir à ses addictions contre une alliance qu'il accepte.
Le voilà en voiture à la frontière de ce pays.
La douane lui demande la nature de son voyage et il doit prouver qu'il est écrivain.
Il décide donc de refaire le tour de Guillaume Tell avec sa nouvelle *Joan*.
Encore une fois il … rate et tue sa comparse.
Les douaniers impressionnés laissent notre pauvre gars rentrer sur le territoire.
Wow mais qu'est-ce que c'est que cet ovni.
Le film démarre très bien avec une ambiance 50s sympatique avec ~*Robocop*~ *Peter Weller* avec en plus un ptit générique à la *Saul Bass*.
Mais c'est vrai que très vite on dérape pour changer complètement de style.
Je ne m'y attendais pas du tout !
Bon, tout ce que je savais c'est que c'était un film de *David Cronenberg* donc je suis pas non plus tant surpris que ça parte en couille.
Et du coup là j'ai l'impression d'avoir vu un parfait mélange entre **Existenz** et **Las Vegas Parano**.
On a un monde assez étrange avec ses règles bizarres et ce personnage qui vit des trucs de plus en plus insensé sans s'en alerter.
Un gros trip sous poudre noire.
C'est techniquement très chouette.
L'ambiance 50s fonctionne bien malgré le faible budget.
Et puis la partie en Interzone fait aussi illusion bien que ça ait été tourné en Ontario et non au Maghreb.
Même l'Annexie qu'on ne voit qu'à peine (un poste frontière dans la brume) fait illusion.
Mais bon, c'est surtout : les bestioles !!!
Ptain mais ces machines à écrire qui se transforment en monstre/insecte/bestiole.
Elles ont une putain d'allure.
Notamment la troisième machine à écrire qui ressemble (parceque c'en est un) à un mugwumps (contrairement aux apparences je ne suis pas un expert en la matière) c'est du génie.
Ce design de fou : j'adore !
J'en dévoile pas plus, mais oui, c'est un film de *David Cronenberg*.
Du coup, c'est souvent un peu sale et malaisant.
J'ai pas tout compris mais je pense que c'est voulu.
Un autre visionnage pourrait ptet aider mais pas sûr qu'il y ait grand-chose de plus à comprendre vraiment.
Est-ce que le but n'est pas juste de véhiculer cette ambiance, de perdre le spectateur, de s'amuser à dérouter.
C'est une adaptation d'un roman de *William S Burroughs*.
Et visiblement c'est pas mal inspiré de la véritable vie de son auteur.
L'évènement Guillaume Tell lui est arrivé (!), la drogue et sa découverte de son homosexualité…
C'est assez incroyable.
Vraiment un film étrange qu'il ne faut pas trop tenter de comprendre.
On lache prise et on se laisse bercer.
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[07/01/2025] -
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