It Happened One Night

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[04/01/2025] - ~6mins -

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Histoire :

Elle va donc décider de fuguer pour retrouver son amant à New-York.

Elle n'a cependant pas trop l'habitude de la vie par elle-même et va tomber sur *Peter* un journaliste venant de perdre son boulot.

Cependant il va fleurer la situation étrange et va veiller sur elle et l'assister.

<summary>suite et spoil

Elle se fait rapidement voler son sac à main et il ne lui reste donc presque plus d'argent.

Habitué à toujours être le centre de l'attention, elle finie par rater son bus qui ne l'a pas attendue comme elle l'espérait.

Mais *Peter* a choisi de l'attendre et offre son assistance sans lui dévoiler son métier.

Le voyage n'est pas de tout repos.

Il y a un lourdeau qui la drague mais *Peter* viendra à la rescousse d'*Ellie*.

Leur relation est très tendue à ce moment.

Quelques kilomètres plus tard, le bus se voit contraint de s'arrêter pour la nuit.

Tout d'abord elle refuse, mais elle n'a pas trop le choix, elle n'a plus d'argent.

Cela-dit, *Peter* n'a pas d'intentions charnelles, il va même de lui-même prêter des vêtements pour la jeune bourgeoise et ériger "un mur de Jericho" en suspendant un drap entre leur deux lits pour briser la vue.

Pendant ce temps le riche père d'*Ellie* la fait rechercher activement et des articles sont publiés dans les journaux.

Il se rabiboche même avec son futur gendre et propose une immense prime à qui ramènera sa fille.

D'ailleurs, au petit matin, des détectives privés viennent fouiller le camping.

Leur petite comédie fait illusion et sera d'ailleurs un moment de complicité entre les deux.

Ils reprennent la route dans leur bus.

Alors que tout va bien, une voyageuse fait un malaise et son gamin est en pleurs.

Le nouveau couple décide de filer du pognon au gamin pour qu'il puisse se payer à bouffer.

Le bus arrêté, le dragueur lourdeau de la veille interpelle *Peter*.

Il lui indique qu'il a bien reconnu *Ellie* et qu'il comprend qu'il fait ça pour le pognon.

N'ayant plus de pognon, nos deux protagonistes décident de continuer à pied.

Ils passent une première nuit à la belle étoile.

La faim commence à tirailler et il ira lui chercher des carottes qu'elle refuse de manger.

Le lendemain ils tentent de faire de l'auto-stop.

Tout fier de lui, il met ensuite en application ses théories mais personne ne s'arrête.

Morte de rire, elle prend les choses en main, se met sur le bord de la route et remonte un peu sa jupe et là, la première voiture s'arrête directement.

Au bout d'un moment le conducteur décide de faire une pause pour manger, mais nos stoppeurs n'ont plus de sous et donc ne vont pas manger.

Le gars revient à sa bagnole et s'enfuit avec les derniers bagages.

Par chance *Peter* poursuit la voiture et parvient à le rattraper, se battre et lui voler la voiture.

Les voilà de nouveau en route pour New-York.

Ils se trouvent un motel pour passer la nuit en prétextant rester une semaine pour ne pas régler tout de suite.

Alors qu'*Ellie* est encore endormie, *Peter* part faire le plein d'essence en vendant son chapeau.

Il se rend auprès de son ancien patron journaliste et lui révèle avoir un scoop : il a trouvé *Ellie*, elle ne va pas se marrier avec son pilote d'avion.

Le gars lui donne 1000$ d'avance pour ce juteux article.

Pendant ce temps, la patronne du motel se rend compte que la voiture a disparu et qu'ils se sont fait rouler.

Elle va donc dans la chambre pour y retrouver *Ellie* seule abandonnée.

Elle se fait mettre à la porte, elle comprend s'être fait manipulée depuis le début et être tombé amoureuse d'un arnaqueur.

Elle contacte son père depuis le commissariat qui raboule au plus vite avec une escorte.

Dépité, il va même rendre les 1000$ de son patron.

Les journaux annoncent en grande pompe le marriage d'*Ellie*.

Son père tente une dernière fois de la convaincre de renoncer si elle n'est pas heureuse.

Elle lui annonce être tombé amoureuse de *Peter* mais elle ne sait pas comment le retrouver.

Il réalise qu'il a reçu un courrier de sa part pour récupérer la prime.

Elle réalise qu'il n'a fait ça que par intéret financier.

Bref, elle est de nouveau motivée à se marrier.

Il annonce la liste de frais engagés :

- une valise

- un chapeau

- manteau

- prêt d'argent

- trois chemises

Pour un total de 40$.

Il n'est pas venu pour la récompense dont il ignorait l'existence, il voulait juste ses 40$ et non les 10 000$.

Le père comprend que le gars est respectable.

Il discute un peu plus avec lui et lui demande directement s'il aime sa fille.

La réponse est un oui franc et massif puis il part.

La cérémonie démarre.

Il profite de ce dernier instant pour lui révéler que : non, il n'était pas intéressé par la récompense (qu'il n'a pas touché) et qu'il est amoureux d'elle.

Le prètre/curé/qu'en sais-je, demande à son futur époux s'il souhaite la main de sa femme : il accepte.

Il demande ensuite à *Ellie* si elle aussi accepte le marriage : elle hésite puis refuse devant la foule médusée mais au grand soulagement de son père.

Ressenti :

Film de 1934 (90 ans !!) en noir et blanc pour une comédie romantique super cool.

C'est vraiment pas un genre de film que j'apprécie, je trouve ça trop souvent mièvre et convenu mais là c'est bien plus sympas.

C'est d'ailleurs pas vraiment romantique pendant une partie du film.

On a donc *Clark Gable* et *Claudette Colbert* qui se tournent un peu autour pendant une heure et demi.

C'est assez drôle avec une confrontation de classes avec le journaliste débrouillard et malin et la jeunette qui n'a jamais été confrontée au monde.

Le gars ne la ménage vraiment pas en la bousculant dans ses habitudes.

Il est un peu con mais elle ne lui facilite pas non plus la tâche.

Et vraiment le film est super plaisant à voir.

À chaque fois que je démarre un vieux film j'ai une certaine appréhension de tomber sur des dialogues ne me paraissant pas naturels.

Des réactions étranges, des préoccupations exotiques qui rendent le film très artificiel et daté mais là ça ne me l'a pas du tout fait.

Ça marche vraiment très bien.

C'est fin avec quelques gags par moment mais sans tomber dans la boufonnerie.

D'ailleurs c'est un bon cocktail, un peu d'humour mais pas trop, un peu de romantisme mais vraiment pas trop, le road trip, des rebondissements.

Tout est habilement dosé

Et puis c'est cool de voir un voyage en bus, passage dans des motels/campings : j'aime bien pouvoir observer la vie de l'époque.

Je comprends que ce film soit autant apprécié.

C'est fin, drôle et on ne voit pas le temps passé.

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