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[08/09/2023] - ~5mins -
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Elle tente de le convaincre de repartir en quête d'un artéfact légendaire le mécanisme d'Antikythera soi-disant fabriquée par *Archimède*.
Cette relique a obsédé le père d'*Helena* jusqu'à sa mort mais *Indy* n'est pas spécialement intéressé.
C'est sans compter l'intervention d'une bande de nazis qui débarquent eux aussi à ce moment-là.
Bon, le film démarre.
En gros c'est marqué que c'est une production “Walt Disney” et “Lucas Films” et c'est fou comme vingt ans auparavant c'était bon signe.
Mais maintenant rien que de voir ça, bha … ça n'inspire plus trop confiance et même c'est direct une appréhension qui démarre.
Je dois avouer que j'avais envie de cracher sur le film avant de le voir.
Je n'en peux plus de voir *Harrison Ford*.
Je comprends pas que les studios continuent de lui faire confiance.
Déjà quinze ans auparavant il avait montré qu'il en avait plus rien à foutre.
Ils continuent de nous le resortir du formol pour continuer de massacrer ses rôles iconiques.
Il avoue ouvertement en interview qu'il en a rien à péter et qu'il ne fait ça que pour le pognon.
Il est poussif, pas vraiment impliqué et bon sa forme physique est plutôt bonne mais pas non plus extraordinaire.
Laissez-le prendre sa retraite s'il vous plaît !
Bref, le film débute par une scène se déroulant durant la seconde guerre mondiale avec ces bons vieux nazis.
Et là, BAM un *Indy* dans sa quarantaine.
Et c'est bien fait mais encore perfectible.
On est encore et toujours dans l'uncanny valley.
Si on fait pas gaffe ça passe, mais dès qu'un plan est un peu long les micro-mouvements, les textures, les jeux de lumières détonnent et l'artifice peine à convaincre.
Mais c'est vrai que la technique s'approche inexorablement d'une illusion parfaite.
Par chance, ce n'est que la scène du prologue qui se passe à cette époque, tout le reste du film nous sert un *Harrison* dans son jus.
Bon, même si je partais défaitiste, j'ai réussi à rentrer dans le film.
Je suis pas un grand fan de la saga.
J'aime bien le premier, le second est un poil trop fatigant, le trois est mon favori, le quatre m'a presque gonflé.
Je pensais que ce cinquième serait dans la continuité du quatre mais au final je ne trouve pas tant que ça.
Un thême récurrent de ce film est l'âge, la nostalgie, la vieillesse… bref vous voyez le topo.
Et d'ailleurs question nostalgie le film nous ressort une *Marion Ravenwood* en mode wink_wink t'as vu on a réussi à refaire venir l'actrice.
Mais également *Sallah* qui a le droit à deux apparitions assez inutiles (mais bon c'est quand même *Gimli* !).
Étrangement pas d'*Henry Jones Senior* et on nous a épargné une apparition de *Shia LaBeouf* (pfiouuu).
Par contre dans les nouveaux arrivants on a *Basil Shaw* qui sort un peu de nulle part et est joué par *Toby Jones* (pas de la famille d'*Henry* (huhu)).
Comme tout bon film de la saga, on a le droit de se promener.
On fait de l'avion, du bateau, de la moto, du tuktuk, principalement autour de la méditerrannée.
Bien entendu il y a de l'action, quelques énigmettes qui vont s'auto-résoudre sans grande difficultée, des courses-poursuites, bref le film reste sur sa formule.
On a même un mioche side-kick (plutôt sympatoche, d'ailleurs).
Je me suis laissé bercé mais bon ça ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Un truc qui je reproche à toute la saga c'est la musique.
Le thême emblèmatique est très cool et présent mais toutes les autres musiques me gavent.
C'est prise de tête, je crois que je ne supporte plus les musiques de *John Williams*.
C'est chargé et cliché et un peu toujours pareil.
<summary>spoils
Bon, donc à la fin du film, il s'avère que leur artéfact permet de faire un voyage dans le temps.
Ils se sont un peu merdé et au lieu de revenir en 39, ils se retrouvent direct en pleine bataille à côté de chez *Archimède*.
Mais c'est sans compter sur la fourberie de sa filleule qui l'assome pour aller à l'encontre de sa volonté afin de le rameuner à son époque qu'il semble ne plus apprécier.
Mais, *Helena* (sa filleule) n'est pas un monstre et elle a convaincu *Marion* (l'ex d'*Indy*) de revenir alors qu'ils étaient en instance de divorce.
Heuuuu.
C'est naze.
Magiquement, *Marion* veut bien le revoir alors qu'ils n'ont eu aucune interaction ensemble.
On ne respecte asbolument pas la volonté du gars mais bon la meuf est gentille et souriante donc ça passe.
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Et puis merde, vous pouviez pas lui donner une mort un peu exotique et glorieuse à ce *Indy* ?
Non il fallait le ramener dans un New-York de 1969 qui ne veut plus de lui et dont il a rien à carrer.
C'était trop demandé de nous montrer la mort du héros plutôt que de le maintenir en vie ?
J'espère vraiment qu'ils ne vont pas nous refaire un film avec *Harrison* !
Par contre je suis déçu.
Derrière le film on a donc Lucas Films et Disney donc du pognon à ne plus savoir qu'en foutre.
Et pourtant le film suinte le fond vert du début à la fin.
On sent par moment qu'il y a vrais décors mais c'est assez rare.
On a constamment des images ultra synthétiques de partout.
C'est limite moche d'ailleurs avec une sorte de patine toute lisse insipide.
Bon donc globalement le film est loin d'être affreux et alors que j'espèrais le descendre, il s'avère plutôt agréable.
Il ne détonne pas des opus précédents en appliquant la formule usuelle.
Voilà, donc c'est sympa mais dispensable.
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[08/09/2023] -
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