2011-08-30 03:47:49
La proportion de personnes vivant sous le seuil de pauvret , soit avec moins de 954 euros par mois, a augment en 2009 pour atteindre 13,5% de la population habitant en France m tropolitaine, et ce, cause de la crise, selon la derni re tude de l'Insee ce propos, publi e mardi.
En 2009, 8,2 millions de personnes taient consid r es comme pauvres, contre 7,84 millions en 2008, ce qui repr sentaient alors 13% de la population, d taille l'Institut de la statistique.
L'augmentation du nombre de personnes pauvres peut tre rapproch e de la hausse du ch mage induite par la crise d clench e en 2008, commente l'Insee.
Le seuil de pauvret mon taire repr sente 60% du niveau de vie m dian, qui tait de 19.080 euros annuels en 2009 (1.590 euros par mois), soit 0,4% de plus qu'en 2008 (en euros constants, c'est- -dire sans tenir compte de l'inflation).
Le niveau de vie se calcule en divisant les revenus du m nage par le nombre de personnes qui le composent mais en tenant compte des conomies d' chelle (un seul r frig rateur...) et du fait que les enfants consomment moins que les adultes.
Cette tude confirme aussi que les in galit s se creusent entre les Fran ais les plus modestes et les plus ais s.
Ainsi, le niveau de vie des 10% des personnes les plus modestes (premier d cile) est inf rieur 10.410 euros annuels, en baisse de 1,1% par rapport 2008 .
Pire, alors que l' volution moyenne annuelle relev e entre 2005 et 2008 pour chacun des quatre premiers d ciles tait d'environ +2%, la tendance s'inverse entre 2008 et 2009: en euros constants, les quatre premiers d ciles diminuent , poursuit l' tude.
A l'autre bout de l' chelle, les d ciles de niveau de vie sup rieurs augmentent et le niveau de vie des 10% les plus ais s est sup rieur 35.840 euros annuels, soit 0,7% de plus qu'en 2008, marquant n anmoins un ralentissement dans la progression .
Au total, commente l'Insee, le contexte de crise conomique se r percute sur l'ensemble des m nages, mais ce sont les plus modestes qui sont les plus touch s .
Les ch meurs sont aussi en 2009 plus repr sent s dans les couches les plus modestes: ils repr sentent 9,8% des personnes appartenant aux deux premiers d ciles contre 8,5 % en 2008.
(Source AFP)