2010-12-16 09:25:50
Pour la chanceli re Angela Merkel, l'euro est comme la r unification allemande, un choix historique et n cessaire malgr tous les probl mes.
La chanceli re Angela Merkel estime que l'euro est, comme la r unification allemande, la bonne voie malgr les cueils et il ne faut pas en d vier, alors que le Premier ministre polonais, dont le pays pr sidera l'UE l'an prochain, s'est engag d fendre la monnaie unique.
Voyez-vous, c'est un peu comme pour l'unification allemande. Nous n'avons jamais dout de cette d cision historique en faveur de l'unit , malgr tous les probl mes et toutes les coupes douleureuses , a dit Mme Merkel au quotidien Bild, avant l'ouverture d'un sommet europ en crucial Bruxelles.
Il en va de m me aujourd'hui: nous nous sommes d cid s en faveur de l'Europe et de l'euro. C' tait la bonne d cision et a le reste , a-t-elle estim .
Angela Merkel a r cus l'id e qu'en Europe l'Allemagne dicte ses exigences -- l'Allemagne ne dicte rien personne -- et indiqu avoir depuis longtemps vacu ses bisbilles avec le pr sident de l'Eurogroupe, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, qui avait reproch Berlin une attitude anti-europ enne sur la question des euro-obligations.
Dans un entretien au quotidien Handelsblatt, Jean-Claude Juncker se montre lui aussi conciliant. Je n'ai jamais pr tendu que Mme Merkel manquait d'engagement europ en, c'est le contraire qui est vrai , d clare-t-il.
Mais il n'en reste pas moins qu'il y a une nouvelle h sitation, compr hensible, de l'Allemagne quand il s'agit de solutions europ ennes des probl mes dont on pense que l'on ne peut pas les expliquer imm diatement aux citoyens , ajoute-t-il. Toutefois, ce n'est pas seulement un probl me allemand, il y a cela dans tous les pays de l'UE .
Alors qu'il s'affiche toujours convaincu que un jour ou l'autre nous aurons des euro-obligations , titres de dette communs tous les pays de la zone euro, la chanceli re a r p t son opposition cette id e, qui ne devrait pas faire l'objet de d bats de fonds au sommet de jeudi et vendredi.
En pr vision de cette r union, Mme Merkel a appel les chefs d'Etat et de gouvernement europ ens afficher leur d termination pour r tablir la confiance en l'euro.
Cela aiderait si les 27 pays s'engageaient avec d termination. (...) Pour aucun de nous l'euro n'est en cause. Les sp culateurs n'ont aucune chance , a dit Mme Merkel, en estimant qu'il n'y avait en tout cas aucune alternative raisonnable la monnaie unique.
Le Premier ministre polonais Donald Tusk, dont le pays assumera la pr sidence tournante de l'UE au deuxi me semestre 2011, a lui aussi r solument d fendu l'euro, dans une interview parue dans Die Welt.
Nous voulons que l'enthousiasme en faveur de l'Europe soit renforc (...) Cela inclut aussi le soutien envers la monnaie unique. Ce n'est en aucun cas paradoxal que le chef de gouvernement d'un pays qui n'est pas encore membre de l'Eurozone vise, en tant que pr sident du Conseil (europ en), le renforcement la monnaie unique. Car c'est l l'int r t de toute l'Union europ enne , a dit Donald Tusk.
(Source AFP)