R union sur les paradis fiscaux : Suisse et Luxembourg se font porter p les

2008-10-21 09:24:06

LEMONDE.FR avec AFP | 20.10.08 | 20h32 Mis jour le 20.10.08 | 20h32

a Suisse et le Luxembourg ont renonc prendre part la r union internationale sur les paradis fiscaux, pr vue mardi 21 octobre Paris, laissant aux participants les coud es plus franches pour d noncer ces Etats adeptes du secret bancaire et accus s d' tre peu coop ratifs en mati re fiscale et judiciaire. Les deux pays ont renonc venir vendredi, montrant ainsi leur d saccord avec les conclusions qui devraient y tre adopt es.

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Du coup, les conclusions de cette r union convoqu e l'initiative de la France et de l'Allemagne pourraient tre plus offensives. Huit pays Royaume Uni, Belgique, Pays-Bas, Norv ge, Su de, Danemark, Irlande et Australie d p cheront des ministres cette rencontre pr sid e par le ministre du budget fran ais Eric Woerth et son homologue allemand des finances Peer Steinbr ck. La Finlande, l'Islande, l'Italie, le Japon, la Cor e du Sud, le Mexique, l'Espagne ont r pondu pr sent. L'Autriche, critiqu e pour son application restrictive de la directive europ enne sur l' pargne, a d clin l'invitation, comme les Etats-Unis.

Les organisateurs souhaitent que l'OCDE r actualisent pour mi-2009 sa "liste noire" des paradis fiscaux non coop ratifs. Au fil des ans, de nombreux Etats ont t ray s de cette liste apr s avoir pris des engagements de transparence, au point qu'elle ne compte plus que trois Etats : Monaco, Andorre et le Liechtenstein.

MESURES DE R TORSION

De nombreux centres financiers importants, notamment en Asie, ne sont pas inclus, tandis que d'autres Etats, sortis de la liste, ne respectent pas les engagements pris. "Une liste actualis e devrait compter au moins une bonne douzaine de pays. Cela a un effet stigmatisant tr s important. Les banquiers n'aiment pas tre assimil s des d linquants", souligne une source proche du dossier.

Les organisateurs aimeraient galement passer en revue et coordonner les mesures de r torsion que les Etats victimes d' vasion fiscale pourraient prendre l' gard des pays de la "liste noire". Les pays pr sents pourraient aussi appeler la Commission europ enne pr senter en novembre une proposition de r vision de la "directive pargne", afin de lancer le d bat enconseil des ministres europ ens des finances, en d cembre. La France et l'Allemagne souhaiteraient largir le champ de cette directive presque tous les produits financiers, toutes les personnes morales et non seulement physiques, et des paradis fiscaux asiatiques comme Hongkong et Singapour.