-------------------------------------------------
[30/04/2024] - ~5mins -
-------------------------------------------------
Un jeune de cité est tué par un groupe de policier.
De violentes émeutes vont alors exploser dans la cité d'où il vient.
Les jeunes du quartier vont mener un assaut contre le commissariat local et vont transformer leur cité en zone d'affrontement contre les forces de l'ordre tant que les identités des meurtriers ne sont pas rendues public.
Les trois frères de la victime vont avoir des trajectoires bien différentes pendant ces évènements.
<details><summary>suite et spoil</summary>
Karim va mener tous les jeunes à l'insurrection.
Abdel lui, va tenter de calmer les choses et donc de raisonner Karim.
Moktar reste plus ou moins en dehors de tout le bordel, il est bien plus préoccupé à tenter de protéger son business et notamment ses armes qui pourraient attirer les convoitises.
Alors que les tensions ne cessent de monter, la bande de Karim parvient à capturer un flic.
Abdel qui avait été exfiltré et arrêté (à tort) est liberé et on lui demande non-officiellement de calmer son frère et de surtout faire en sorte que le flic ne soit pas tué.
Il demande à connaitre les noms des meurtriers de son ptit frère mais n'obtient pour seule réponse que personne ne sait qui c'est.
Il retourne dans la cité et confronte Karim mais leurs différends et la rage ne leur permet pas de s'entendre.
Abdel parvient tout de même à choper le flic et à s'enfuir avec lui.
Il se réfugie auprès de leur autre frère Moktar.
Là un deal est fait : Moktar est en bisbille avec des ripoux de la BAC et s'ils parviennent à sauver le flic, ils pourraient en tirer profit.
Karim les trouve et menace de faire cramer la boutique où ils se terrent.
À ce moment la BAC arrive et tue Karim devant les yeux d'Abdel.
Ce dernier vrille.
Il bute Moktar de ses poings, et prend la tête de la rébellion.
Il est contacté par les flics et au lieu de leur livrer l'otage, menace de le tuer s'ils ne leur donnent pas les assassins de son frère.
Pendant ce temps, on a Benjamin, un habitant de la cité un peu étrange qui commence à passer à l'acte.
Apparemment c'est un autiste et là, on ne sait trop comment, il bricole des bouteilles de gaz, des portables et tout.
Bref, il s'apprête à faire péter bien fort un immeuble.
Abdel recontacte les flics pour avoir l'identité des meurtriers mais on lui dit que ce ne sont pas des flics mais des gars d'extrèmes droites (ouai tous les gars d'extrème droite ne sont pas flics (la réciproque cela dit…)).
Il ne tue pas l'otage flic qui s'échappe.
Benjamin fait une grosse explosion où se trouve Abdel et quelques flics menant l'assaut.
Fondu au noir.
On a enfin la vidéo de la mort de Idir qui a tout causé.
C'est un groupe de flic qui l'ont buté.
Ils partent puis on les voit enlever leurs vêtements de policiers et cramer tout ça laissant apparaitre des tatouages assez explicite concernant leur orientation politique.
</details>
Un ptit moment que ce film me faisait de l'œil.
J'étais tombé sur des scènes du making-of qui m'avait vraiment impressionné.
Il s'agit d'un film français de 2022 produit pour Netflix.
Près d'une heure trente de bordel, d'affrontements, pour une soirée d'émeute violente avec une mise en scène particulièrement impressionnante.
Sans blague, c'est un sacré tour de force qui a été tourné.
Rien que la scène d'intro peut pas laisser indifférent !
Dix minutes sans coupe, avec un pillage de commissariat, de la pyrotechnie, du monde dans tous les sens, une chorégraphie un peu folle avec du bordel incessant, ça continue par une échappée en camion avec du monde en moto et ça se termine par l'arrivée au bout de quelques minutes dans la cité.
Pas de coupure, des mouvements de caméra semblant impossibles et mêmes des interactions entre les personnages et quelques dialogues.
Wow.
Rarement un film ne parvient à être aussi impactant dès son intro.
Vraiment, le
est sympa même si j'aurais aimé qu'il soit plus technique encore.
La débauche de moyens et l'organisation folle que ça a dû nécessiter !
La caméra est au plus proche de l'action, dans les mouvements de foule, elle monte dans les véhicules, elle fait des gros plans, puis passe à un plan d'ensemble pour finir carrément par s'éloigner en survolant les protagonistes.
Le tout sans coupure.
Alors tout le film n'est pas un immense plan‑séquence, il y a de très nombreuses coupures mais certaines scènes épiques utilisent cet outil et c'est vraiment bluffant.
Le making-of permet de voir que la caméra est donc généralement portée et qu'elle est passée d'un cadreur à un autre.
Parfois, elle est également fixée à un drone inactif qui ne s'envole qu'à un moment précis lorsque son cadreur ne peut bien entendu plus faire l'affaire.
Ils se sont même amusé à foutre un harnais à un cadreur qui va au bout d'un moment se faire suspendre à quelques dizaines de mètres après avoir déambulé dans l'action.
Tout ça, ça donne une immersion excellente.
On est vraiment DANS les lieux, au plus près des personnages.
Non vraiment c'est un tour de force admirable.
C'est une très bonne expérience.
Il y a juste le personnage de Benjamin qui au final est bien moins réaliste que tout le reste.
C'est un poil dommage et ça donne l'impression que c'est plus là pour arranger le scénar et fournir un prétexte pour une scène visuellement cool.
C'est marrant, le film plait beaucoup plus à la critique internationale que française.
------------------------------------
------------------------------------
[30/04/2024] <no value>
------------------------------------