Gemini[1], c’est le nouveau protocole à la mode. Non, il ne s’agit pas d’un nouveau film Mission Impossible, ou d’un énième plan quelconque gouvernemental, mais d’un protocole au sens informatique du terme. Partant du constant que le Web est tranquilement en train de sombrer dans les miasmes innomables du capitalisme de surveillance et les sites, pardon, les /one page applications/, toutes plus lourdes les unes que les autres, les initiateurs de ce nouveau protocol internet essayent de proposer quelque chose de fondamentalement léger.
À la différence d’HTTP¹, Gemini empêche au maximum l’évolutivité de ses usages en ne proposant que le strict nécessaire. Ainsi, aucune possibilité d’introduction d’un nouveau /header/ autorisant le tracking (cookie…) et les requêtes se limitent à l’appel à la ressource (pas de /User-Agent/, de /Accepted-*/...)
Par ailleurs, la simplicité du protocole autorise n’importe quel développeur à créer très facilement et rapidement ses propres outils, que ce soit un client ou un serveur. Je me suis de ce fait déjà amusé à développer toute une famille d’outils pour Gemini en Ruby, mon language de prédilection :
Par ailleurs, j’ai contribués à quelques outils Gemini pour mon éditeur préféré, GNU/Emacs :
N’hésitez pas à me faire signe si vous utilisez également Gemini !
¹ HyperText Transfert Protocol (protocole de tranfert hypertexte)
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📅 dernière modification le vendredi 23 juin 2023 à 23:40
📝 Écrit par milouse avec GNU/Emacs 29.1 (Org mode 9.6.10) et publié avec Fronde 0.4.0