La recession europ enne a commenc au dernier trimestre 2011. Le reste du monde
sera en croissance plus ou moins forte en 2012.
Aux Etats-Unis, l annonce ce week end d une cr ation de 200.000 emplois
-entierement en provenance du secteur priv - en d cembre 2011 semble confirmer
une nette reprise de l conomie am ricaine. Meme l aune des Etats-Unis,
200.000 personnes ou foyers qui ont maintenant un emploi est consid rable. Cela
fait maintenant six mois que les Etats-Unis cr ent des emplois et la r duction
du ch mage de 9,5 a 8.5% est significative. Au total, 1,6 millions d emplois
plein temps et temps partiel ont t cr s en 2011 aux Etats-Unis.
Cette information vient apr s une s rie d indications importantes. Je me
permets de les emprunter un papier crit par un conomiste de renom, par
ailleurs ind pendant, David Hale (www.davidhaleweb.com).
La croissance le trimestre dernier serait de 3,5-4%
La construction r sidentielle et commerciale reprend
La croissance des d penses des consommateurs sera mod r e pendant les prochains
2-3 trimestres
Les Etats-Unis de surcroit continuent tre consid r s comme le meilleur
risque du monde et se financent des taux qui sont moins de la moiti de l
Allemagne et de la France. Ce taux consid r comme la r f rence sans risque
a un impact sur les couts de financements des particuliers et des entreprises
travers les Etats-Unis.
M me si la croissance de la Chine et de l Inde seront moins lev es
(respectivement 8 et 6%) leur effet d entrainement continuera maintenir une
croissance conomique mondiale de l ordre de 3%. Saluons au passage la
performance de l conomie japonaise qui sera en croissance en 2012 malgr la
crise de Fukushima et dont les exportations ont repris de plus belle.
Dans ce contexte, l Europe fait figure de parent pauvre : les pr visions d une
r cession de l ordre de 2% en moyenne cachent des r alit s tr s diff rentes. La
Gr ce et l Espagne perdront 3-4% tandis que l Allemagne et la France pourraient
avoir une r cession plus proche de 0% que certains autres. La situation serait
pire en Europe si nous ne pouvions pas esp rer une croissance dans le reste du
monde.
Tout cela est encore prendre avec des pincettes. Unanimement, les conomistes
temp rent leurs pr visions par les risques d une crise accrue en Europe qu
aucun d entre eux n exclut. Il est donc probable que la croissance
internationale maintiendra la r cession en Europe dans des proportions
acceptables. R jouissons nous que l environnement reste en croissance et
tachons de tirer les le ons de cette r cession que nous devons nos chers (au
sens affectif et financier) dirigeants politiques qui ont accru la facture des
finances publiques et les taux d int r t dans des proportions invraisemblables.
Quant ceux et celles qui veulent tout prix que la situation am ricaine soit
pire que celle de la France ou de l Europe, il est temps de changer de refrain.
Acceptons notre r alit et reconstruisons ce que nos Gouvernements et nos
financiers ont d truit : l conomie r elle.
C'est toujours de la finance que pourrait provenir une crise accrue.