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[08/04/2024] - ~4mins -
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En 1997 Manhattan a été transformé en prison géante.
L'ile est isolée et les détenus qui y sont envoyés ont juste à se démerder seuls.
Pas de bol, Air Force One est détourné et s'y crashe.
Malheureusement les forces de l'ordre envoyées à la rescousse sont pas accueillies avec beaucoup d'entrain.
Les autorités sont un peu pressées par le temps et passent un deal (forcé, on va pas se mentir) avec *Snake Plissken* qui venait d'être arrèté.
S'il sauve le président et qu'il revient, il pourra ne pas mourir du poison qu'ils lui ont inoculé mais en plus il sera gracié.
À contrecœur, il accepte et se rend en planeur sur le lieu du crash.
<summary>suite et spoil
Bon, le président s'est fait choper par *le Duc* (non pas le vrai) qui n'a pas l'intention de coopérer.
Péripéties et tout.
Seul *Snake* et le *président* parviennent in-extremis à s'en sortir.
Sans trop de surprise le gars est pas très chaleureux et cache fortement sa gratitude.
Il commence son discour aux nations du monde oĂą il diffuse une cassette qu'il avait sur lui.
Pas de bol, *Snake* ce petit malicieux n'a pas trop apprécié la froideur à son égard et avait subtilisé la vraie cassette.
Le président passe pour un bouffon à l'international.
Quel film de légende !
Vraiment j'aime beaucoup ce film.
De la science-fiction qui part sur l'idée toute simple d'isoler une ville et de transformer ça en prison sans règle ni rien.
Bon après, j'ai pas l'impression que ce qu'on voit pourrait tenir bien longtemps.
Ça va vite manquer de toutes les commodités et surtout de bouffe.
Bref, c'est pas crédible mais c'est fun à voir.
Bon, *Kurt Russell* en fait des caisses pour jouer les badass mais ça marche bien.
Le gars parle peu, il en a rien Ă foutre de sa mission qu'il ne fait que pour survivre.
Mais du coup il est un peu drĂ´le.
Notamment le ptit truc qui me fait marrer, c'est que selon qui lui parle et le contexte il reprend son interlocuteur sur la façon de le nommer : un coup c'est “Call me Snake.” mais la même personne plus tard à le droit à un “The name's Plissken”.
Hahaha, le type pas chiant.
Niveau effets spéciaux, bha on est en 1981 sur un film à petit budget.
Et à un moment il survole New York dans le planeur, de nuit et notre héro se déplace grà ce à ses écrans qui lui montrent la ville en fil de fer.
Sauf qu'ils n'ont pas modélisé la ville pour ça.
Ils avaient pas de budget et tout.
Enfin si, ils ont modélisé la ville en maquette !
Ils ont peint tout en noir avec juste des bandes fluo le tout filmé avec un éclairage UV et hop l'illusion est parfaite.
En 40 ans le prix de ces effets s'est inversé et il serait aujourd'hui beaucoup moins cher de le faire en 3D.
Ha en au fait, aux effets spéciaux il y a *James Cameron* justement…
Ils n'ont pas tourné à New York mais franchement ça le fait pas mal.
On sent que par moment ils ont truqué le truc pour qu'on s'y croie pour incruster des éléments emblématiques.
Mais j'aime bien ce rendu en matte painting.
Cependant ils ont quand même couper l'électricité de nuit de quartiers de Saint-Louis pour faire les rues.
Et c'est vrai que ça fait pas décor en studio, c'est super grand, les personnages déambulent en bagnole et tout.
Il y a une suite.
Et elle a bien moins vieilli à cause de ses effets spéciaux…
Je l'aime aussi même si bon bha faut pas se mentir c'est très proche mais de l'autre côté des USA.
MĂŞme la musique est presque la mĂŞme (mais en mieux !).
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[08/04/2024] -
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