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[07/12/2023] - ~3mins -
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Au fin fond de la turquie *Aydin* tient un hôtel avec sa femme et sa sœur.
Il est un ancien comédien de théâtre qui désormais écrit un édito dans un journal local.
Il possède également des logements qu'il loue et malheureusement il a un locataire qui a des difficultés à payer son dû.
Hmm que dire que dire ?
Le film est long, posé, un peu contemplatif, porté par un très bon jeu d'acteur dans des décors inhabituels.
Mais … pfiouuu c'est lent et vraiment c'est difficile de ne pas avoir le sentiment de pas trop savoir où il veut en venir.
On est vraiment pas loin du film chiant quand même.
> Son œuvre, exigeante et austère, décrit par petites touches impressionnistes la difficulté de vivre pleinement sa vie dans les sociétés modernes à travers la peinture des relations intimes et sociales, contaminées par le rapport de classes : …
>
> − La section Style de la page wikipedia du réalisateur
Et bha je ne peux qu'approuver cette description.
Je ne suis clairement pas le public cible.
C'est un film limite d'auteur.
C'est pas nul nul ni rien et je pense que ça m'aurait même plu si ça avait été plus court.
Limite découpé en deux films ça aurait été mieux.
Après tout il ne se passe pas grand-chose et pas mal d'évènements ne sont pas liés entre eux.
Il y a de nombreuses discussions entre les personnages avec parfois des réflexions un peu philosophiques pas dégueux.
Il y a notamment la sœur qui propose qu'en tant que victime, on se laisse faire et qu'après on demande pardon afin de pousser au regret le coupable.
Ce qui au premier abord semble assez absurde est débattu pendant un bon moment.
Après, le film m'a un peu touché, je l'admets.
Notamment le personnage principal semble très cool.
Il est réflêchit et plutôt sympatique au demeurant.
Mais sa sœur commence à s'embrouiller avec lui et balance des remarques qui me semblent très justifiée notamment le fait qu'il est détaché des problèmes de la vie grâce à sa richesse et que malgré cela il enfonce des petites gens, qu'il donne son avis sur tout dans son édito, qu'au demeurant il n'aime personne toujours pour des raisons qui le rendent supérieur…
Et là j'avoue avoir commencé un peu à changer mon fusil d'épaule.
Mais ce n'est qu'un peu plus tard que ça a achevé de transformer mon point de vue sur le type.
Il a par la suite une engueulade avec sa femme.
Et là, son comportement ressemble fortement à un pervers narcissique.
Il manipule sa femme pour la faire passer comme une merde et que sans lui elle ne s'en sortirait pas, il la rabaisse inlassablement, se fout de sa gueule d'elle et de ses activités.
Il se fait passer pour une figure d'autorité pour un domaine qu'il ne maîtrise pas.
Bref, il a une emprise psychologique dégueulasse sur sa femem.
Et quelques scènes plus loin, il revient tout mielleux…
Et bien entendu, tout cela est nappé d'une louche de jalousie même si ce n'est pas avoué.
Et franchement le film ne m'a pas laissé indifférent puisque ça m'a gonflé !
J'avais bien aimé le personnage jusque-là, mais je me suis senti berné.
Mais bon, j'aurais aimé que ça dure une heure de moins.
C'est d'ailleurs le film le plus long ayant reçu une palme d'or.
À plusieurs reprises dans le film, on a le droit à trente seconde d'un même morceau de musique.
J'ai d'abord cru à du *Max Richter*, mais au final non, c'est **Andantino** de *Franz Schubert*.
C'est marrant parceque le morceau **Andante** de *Max Richter* en est une sorte de remix (ça m'amuse que voulez-vous).
Voilà, c'était sympa mais vraiment longuet et peu palpitant.
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[07/12/2023] -
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