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[06/06/2024] - ~4mins -
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Il se fait dégager de tous ses jobs, il est bien à la maison mais son père n'attend qu'une chose : qu'il dégage.
Alors qu'il vient de se faire encore dégager, il trouve un ultime boulot : nettoyeur de nuit dans un supermarché.
C'est un sacré embobineur qui enjolive tout, tout le temps.
Il frise la mythomanie d'ailleurs.
Commence sa première nuit de boulot.
Son chef l'enferme dans le magasin pour la nuit en lui filant une longue liste de tâches à accomplir.
La nuit est longue.
Il commence sérieusement mais il rèalise vite qu'il va finir bien en avance.
<summary>suite
Il commence donc à plus rien branler et profiter des joies d'être seul dans un supermarché.
Alors qu'il fait du roller avec un tutu, il tombe nez à nez avec son crush d'école qui l'observe médusée.
Ils discutent pour la première fois sérieusement.
Ils réalisent leurs différences et leurs similarités.
Aucun des deux n'est heureux et pourtant ils s'envient leur situation l'un l'autre.
Alors que leurs liens se renforcent, deux voleurs font irruption.
Ils sont pris en otage mais par chance, ce ne sont pas les couteaux les plus affutés du tiroir.
Ils vont tenter de se dérober à leurs oppresseurs.
Après plusieurs tentatives, c'est finalement par la méthode du charme de *Josie* que la situation va se débloquer.
Nos deux jeunes gens décident enfin de partir avec une partie du pactole de *Josie* pour aller tenter une nouvelle vie à Los Angeles.
Sorti en 91 il s'agit d'un film de *Bryan Gordon*.
Vous voyez pas qui c'est ?
Moi non plus.
Il n'a fait que deux autres films pas connus.
Par contre c'est un scénarion de *John Hugues* et là c'est déja un peu plus parlant et le film est indéniablement proche des thématiques du gars.
On retrouve des enfants (enfin là ce sont de tout jeunes adultes) qui se connaissent mais se découvrent dans un cadre différent ( The Breakfast Club [1] anyone ?).
Un gars malin et malicieux qui profite un peu de sa liberté ( **Ferris Bueller** is that you ? ).
Des voleurs concons qui se font martyriser dans un immense terrain de jeu ( **Home Alone** , non toujours pas ? ).
Bref, on est dans ce que le scénariste maitrise.
C'est joyeux et le personnage un poil relou et vantard dévoile vite une autre facette.
Ouai, il se la pète, il filoute ses employeurs, tente d'être le plus cool possible face aux plus jeunes.
Oui c'est un poil marrant mais vite irritant (plus jeune ça m'aurait bien plus amusé je pense) mais il montre sa vraie face à d'autres personnes : son avenir immédiat lui déplait, il regrette les privilèges de son enfance, il garde des séquelles de ses "camarades" d'école.
Il est bien moins joyeux qu'il ne le laisse paraĂŻtre.
Et lĂ le personnage devient plus touchant et attachant et *Josie* est visiblement du mĂŞme avis que moi.
Mais ce que je reproche au film c'est de ne finalement pas passer plus de temps sur cet aspect.
Dès que les dialogues deviennent un peu sérieux, plus profond, le rythme s'accélère un peu pour passer à autre chose.
Ça revient sur le tapis mais je trouve que ça n'est du coup que survolé.
Il pouvait y avoir plus de réflexions sur le bonheur de l'entrée dans la vie d'adulte, plus de réflexion sur le recul que l'on prend vis‑à -vis de nos années scolaires.
J'en ai absolument pas parlé mais les expériences et le ressenti de *Josi* sur sa vie est aussi super intéressant.
Mais je vous laisse le soin de le découvrir.
Mais non, tout cela est interrompu par l'arrivée des guignolos de voleurs.
Là le film repart dans la comédie plus primaire.
C'est dommage, la ptite dose du début pouvait suffire pour introduire le personnage, c'était suffisant.
Bon, du coup la fin est un peu trop facile.
Dommage ça partait plutôt bien.
Ça donne du coup un mélange un peu inégal.
Donc voilĂ , si vous voulez voir le film Ă l'origine du gif de *Jennifer Connely* qui fait du cheval c'est lĂ .
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[06/06/2024] -
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