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Ce billet concerne ma gourde à vélo, mais aurait tout aussi bien pu être généralisée sur mes récipients pour liquides dans une optique d'essentialisme[1], de minimalisme[2]. Je possède une gourde à vélo, et une gourde à domicile, qui ont des cahiers des charges relativement différents.
Le corps humain étant composé à 60 % d'eau, autant dire qu'il est essentiel de s'hydrater. Et puis il faut le dire j'adore ça ; dans 20 à 30 ans y en aura plus. Les recommandations usuelles sont de l'ordre de 3 L d'eau par jour, chiffre pouvant varier selon l'individu notamment au cours d'un effort[3]. Et comme pour les plantes, l'hydratation devrait idéalement être continue[4] afin de maintenir l'homéostasie[5]. Et c'est sans compter sur le type de régime alimentaire, jouant un rôle significatif dans l'hydratation. La quantité idéale est estimée de l'ordre de 5 mL.kg⁻¹[6].
Facteur plus important pour moi, la gourde doit garder un aspect pratique. Mobile[7]. À minima similaire à un verre. À défaut d'autres indicateurs[8] la taille standard d'un bidon de vélo semble être de 73 mm de diamètre et 127 mm de hauteur, que l'on peut assimiler à un cylindre[9] de 532 cm³ (0,53 L, ou 530 g environ). Ce format relativement standardisé permet entre autres d'imaginer des accessoires supplémentaires au vélo comme un sac de cadre.
D'expérience, cela me suffit au cours d'une journée usuelle.
La question du matériau se pose à de nombreux égards, tous ayant un impact sur la ou plutôt les fonctionnalités que l'on recherche. Une gourde en inox ne se comportera pas de la même manière qu'une gourde en verre, en plastique, voire en bois.
Critère essentiel, l'étanchéité. Une gourde est avant tout un récipient, et doit pour cela être étanche dans un sens comme dans l'autre. Dès lors, il est généralement nécessaire d'utiliser un dérivé de pétrole sous la forme de plastique ou de silicone.
Dans la même idée, il est intéressant de se poser la question d'échange thermique. Je ne consomme pas particulièrement de boissons nécessitant des températures spécifiques, tout au plus je congèle l'eau avant de sortir.
La durabilité est mon deuxième critère. La gourde doit être réutilisable mais également résistante notamment dans le cadre des transports. Même si c'est sympa, ce critère seul me suffit à rayer le verre de la liste.
À ce sujet, la gourde n'a pas seulement vocation de récipient pour liquides. Il m'arrive aussi de l'utiliser comme récipient de stockage pour transport à vélo. On peut facilement imaginer une réutilisation comme pot pour babioles, outils, boutures (aussi bien à transporter qu'à arroser[10])…
Le poids n'est pas tant un critère dans le sens où, à moins de trouver une gourde isotherme intégralement en fonte, le liquide est généralement plus lourd que le contenant.
Le profil peut également être un facteur important… pour certaines personnes en tout cas[11]. Il est question de 7 W, j'ai généralement autrement plus important comme facteur de résistance.
Enfin, et peut-être le critère clé, l'ergonomie à l'usage. Rôle principalement relégué à la valve, la gourde en elle même peut influencer son ergonomie. Notamment dans le cas de matériaux souples permettant par simple pression d'ajuster le débit de sortie au bouchon. Cette idée de débit est particulièrement intéressante et renvoie à l'énergie[12] et l'influence humaine sur l'environnement[13].
[1] Essentiel de vie, LeJun 2023
[3] Nutrition lors de l’exercice, LeJun 2023
[5] Valeur de consigne, LeJun 2022
[9] Constante du cercle, LeJun 2024
[11] Water bottle aero testing, Aerocoach 2020