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Minority Report

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[04/07/2024] - ~8mins -

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Histoire :

En 2054, une nouvelle organisation de la police parvient à voir les meurtres à l'avance et donc arrête les suspects avant même que le meurtre n'est lieu.

Le système n'est pas encore déployé partout, seul la ville de Washington utilise ce système.

Le ministère de la justice enquête donc sur le système qui semble trop beau pour être vrai.

Le taux de meurtre a drastiquement chuté en partie grâce à l'efficacité du système mais également et surtout par son effet dissuasif.

Un inspecteur vient donc voir le fonctionnement du dispositif.

Trois précogs (des humains maintenu sous sédatifs) ont des visions identiques des meurtres, ces visions sont captées et analysées par une brigade de flics spécialisés.

Ces derniers fouillent ces visions pour trouver l'identité et surtout le lieu du crime afin d'arriver sur les lieux avant.

<summary>suite

Les précogs sont tenus isolés du monde, ils ne sortent jamais de leur bassin.

Ils ne sont pas conscients et n'ont absolument aucun contact avec qui que ce soit en dehors de la personne qui s'occupe de leur besoin physiologique.

L'inspecteur insiste pour rentrer dans leur salle surnommée "le temple".

Une fois son ptit tour fait, une des précogs attrape le bras de *John* (le héros du film qui est le flic à la tête d'un peu tout cela) et lui parle et lui montre une vision via l'écran.

Ça n'était jamais arrivé puisqu'ils sont amorphes et tenus inconscient via des drogues.

Il se renseigne concernant cette vision et découvre que sur les trois précogs, il n'existe que deux des trois enregistrements des visions des précogs.

Qui plus est, la victime (qui n'est donc plus une victime étant donné l'intervention des flics) est portée disparue.

L'inspecteur est de plus en plus suspicieux et semblent commencer à suspecter *John*.

Pas de chance, c'est pile le moment où une nouvelle vision des précogs arrive.

Il est forcé à fuire pour ne pas se faire choper par ses collègues.

La société dans laquelle il vit est bardée de surveillance et de reconnaissance biométriques.

Ça va être compliqué de faire profil bas.

Il n'a aucune raison de tuer cet inconnu mais s'il parvient à ne pas se faire choper avant la deadline ça pourrait mettre à mal le système entier de précrime.

Il se rend chez la scientifique qui est en grande partie responsable de tout ce système.

Cette dernière lui révèle quelques failles du système : Les précogs ont parfois des échos où ils ont une nouvelle prévision identique d'un crime déjà évité.

Les précogs n'ont pas dans 100% des cas la même vision d'un mème meurtre avec des divergences.

Cette erreur est un rapport minoritaire (lorqu'un des précogs a une vision différente des deux autres) et n'est pas archivée.

Il existe cependant un moyen de retrouver cette vision : en récupérant de nouveau la vision auprès du précog qui l'a fait.

Voilà, *John* a désomrais un nouvel objectif : retrouver la vision d'un rapport minoritaire dans un précog.

Il doit donc se rendre en plein cœur du quartier général des flics alors qu'il est en cavale et activement recherché.

Pour parvenir à ses fins, il va voir un chirurgien verreux pour se fair échanger les yeux.

Il lui donne également un produit pouvant le défigurer pendant quelques heures.

Il échappe de peu à des contrôles de flics mais parvient à se rendre dans le "temple".

Il y kidnappe *Agatha*, une des trois précogs.

Avec son aide, ils se rendent chez un pirate avec du matos permettant d'extraire des visions de son esprit.

Il y voit le mème meurtre d'une certaine *Anne Lively* (celle qui est portée disparue).

Il est toujours en fuite et fini par arriver dans le lieu où se trouve *Leo Crow* (sa future victime).

Il n'a aucune raison ni intention de le tuer.

Mais en entrant dans la chambre, il y trouve de nombreuses photos de gamins donc certaines de son propre fils.

Son fils qui a disparu quelques mois avant la mise en service du précrime.

Il comprend alors que sa victime est en fait le gars qui a buté son gamin.

Forcément, il a bien plus de raison de buter *Leo Crow* désormais.

Au dernier moment, il n'appuie pas sur la gachette.

Là, *Leo Crow* change de discours et lui demande de le buter afin de mettre à l'abri sa famille ?!

La machinerie se révèle.

On a assuré au gars que s'il se laissait buter en se faisant passer pour le tueur du gamin de *John*, sa famille aurait du pognon.

Notre pauvre *John* s'est fait piéger.

Mais il a encore une longueur d'avance sur les flics et est toujours en cavale avec ce coup-ci une vraie victime à son palmarès.

L'enquêteur arrive sur les lieux et commence à trouver ça un peu étrange.

Toutes les photos de gamins, pour lui aussi ça commence à sentir le coup monté.

Il va donc se rendre auprès du patron de précrime pour faire part de ses découvertes et inquiétudes.

Il lui montre notamment le rapport minoritaire sur le meurtre d'*Anne Lively* lui montrant qu'il y a en fait eu un meurte évité et que la seconde vision n'était pas un écho mais bien un second meurtre à l'identique mais qui n'a lui pas été évité car classé comme écho.

Mais l'erreur de l'enquêteur est d'avoir été en parler au patron de précrime : c'est lui le véritable tueur que l'on aperçoit dans cette seconde vision.

Il se fait donc buter pour que cette vérité n'éclate pas au grand jour.

Pendant ce temps, *John* rejoint son ex-femme.

Il y découver qu'*Anne Lively* est en fait la mère d'*Agatha*.

Cette dernière prenait de la drogue et c'est en partie la raison pour laquelle sa fille est devenue une précog.

Elle s'est faite tuer parcequ'elle pouvait mettre à mal l'organisation precrime.

Les flics arrivent et arrètent *John* et récupèrent *Agatha*.

Suite à cela, son ex-femme va voir le patron de precrime et lui tend un piège en parlant d'*Anne Lively*.

Il se trahit en révélant involontairement qu'il l'a tué mais ce dernier est attendu pour un dîner de bienséance et en reste là.

Les précogs ont la vision du meurtre de *John* par le patron de precrime.

Ce dernier menace de tuer *John* qui lui explique l'impasse : S'il le fait, les précogs ont raison et le système est fiable mais il finit en taule.

S'il ne le fait pas le système est faillible et il perd son bijou.

Le gars se suicide.

Le film se finit.

Tout est bien qui finit bien : les précogs sont relâchés et vivent isolés, *John* et *Lara* se sont rabibochés et attendent un mioche.

Ressenti :

Un film du maestro *Steven Spielberg* tiré d'une nouvelle de *Philip K Dick* sorti en 2002 et avec *Tom Cruise* et de tout un tas d'autres acteurs reconnus.

Ça a sorti le pognon, ça s'est donné du mal pour nous faire un grand film de science-fiction !

Je l'avais vu au cinoche à l'époque et je ne l'avais pas revu depuis.

J'avais aimé mais sans plus.

Et là … bha c'est un peu pareil.

J'aime bien, je passe un bon moment, mais je suis pas non plus à fond dedans.

Un gros défaut à mon goût est l'aspect visuel.

Je trouve ce film vraiment très moche !

Vraiment, il n'y a rien qui va sur ce point.

Je trouve les décors moches, les couleurs sont à chier et surtout le truc qui parachève l'immondice : ces lumières baveuses !

On se croirait dans le jeu **Oblivion** avec son bloom immonde mais là c'est dans un film.

Mais franchement pourquoi ?

Ça crame les poins lumineux, ça fait cheapos cache-misère (alors qu'ils n'en avaient pas besoin).

D'ailleurs, je regarde la page wikipedia qui dit que le directeur de la photographie est *Janusz Kaminski* et je regarde sa filmographie et visiblement il est collé à *Spielberg* depuis les années 90 et c'est vrai que maintenant que j'y pense…

Bha je trouve ces films généralement un peu … moche.

Je les ai pas tous vu mais jamais j'ai été emballé par le rendu quoi.

Bon niveau musique on retrouve *John Williams* et … bha … il me donne des boutons maintenant.

Je trouve ça lourdingue et cliché mais bon ça c'est chacun ses goûts.

J'arrive à faire abstraction 90% du temps.

Juste par moment je me dis «Ha ouai il est là avec son orchestre…».

Le film brille heureusement par son scénario.

Tout le concept de prémonition et de la faillibilité d'un tel système mérite à lui seul de se taper les défauts.

J'en redemande même à la fin !

C'est dommage que le film soit flingué par son esthétique, ça serait un probablement un de mes classiques.

Et dire qu'il a été prévu pendant un moment d'en faire une suite de **Total Recall** …

Imaginez ça avec le *Hollandais violent* aux commandes et un *Schwarzy* en homme d'action !

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[04/07/2024] -

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