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A History of Violence

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[06/04/2024] - ~4mins -

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Histoire :

La famille Stall fait sa ptite vie dans un bled de l'Indiana.

Mais un soir que Tom s'aprète à fermer son ptit resto, deux individus s'imposent et deviennent menaçants.

Notre gentil père de famille parvient à désarmer les deux malfrats et même à les buter devant les quelques témoins ébahis.

L'affaire fait le tour des ptits médias et transforme notre illustre inconnu en héro local.

Mais cela attire également un homme assez louche qui méprend notre brave homme pour quelqu'un d'autre.

Ressenti :

Bon un film avec Viggo Mortensen, il s'y blesse au pied, on entend la musique d'Howard Shore et pourtant il n'y a pas de fantastique !

Et ouai, c'est troublant.

David Cronenberg nous pond un super thriller ici, dis donc !

L'histoire est tirée d'un comic et je sais pas, j'ai eu des ptits relents de Stephen King alors qu'il n'y a aucun rapport.

Faut dire que ça se passe dans une ptite ville, on y voit les interactions du fils et ouai franchement ça donne tout de suite une vibe de SK.

Par-dessus on rajoute la pâte de Cronenberg et ça fait un cocktail vraiment goutu et appréciable.

La première partie nous plante bien le décor, la ptite ville, la vie tranquille, la famille idéale tout va bien.

Mais c'est pas non plus trop gentillet et c'est assez réaliste.

Mais avant ça, on a quand même une scène d'introduction avec d'autres personnages.

On a donc un ptit plan-séquence assez bien foutu qui m'a fait penser à *From Dusk Till Dawn*.

Bref, j'ai ptet un peu trop gambergé (moi aussi, hein Sam ?).

On a donc une intrigue qui sort de l'ordinaire avec retournements, exposition, moments de tension, quelques scènes d'action, du sexe bref un film plutôt complet pour seulement 1h30.

Vraiment c'est une excellente découverte et puis Viggo est franchement un acteur de grand talent.

J'ai l'impression qu'il peut tout jouet et d'ailleurs rien que dans ce rôle il y a déjà un peu tout.

Il passe du mec lambda, au mec ultra confiant, à celui qui dérape, puis celui qui flippe, celui en contrôle, l'amoureux transi, …

Il nous sort tout ici.

Bon le réalisateur n'a pas pû s'en empècher : il y a un poil de gore.

Pas beaucoup mais plus que la moyenne pour ce genre de film.

Du coup quand un gars se fait buter, on a le droit à un plan sur le visage mutilé…

Et puis pour le sexe aussi, c'est plutĂ´t visuel, hein.

<details><summary>ça raconte quoi vers la fin ? (spoil)</summary>

Bon, donc, devenu le héro local, son resto attire la populace locale mais aussi Ed Harris qui lui explique qu'il l'a reconnu.

Selon lui, Tom Stall est en fait Joey Cusack de Philadelphia et qu'il lui a crevé un œil au barbelé.

Bien entendu, notre brave homme nie mais Ed Harris est bien menaçant.

La voiture d'Ed Harris continue de rôder dans les environs, il devient très oppressant, il va mettre la pression à Edie, la femme de Tom avec des sous-entendus de menaces concernant la gamine.

C'est pas l'intervention du flic local qui a le moindre effet dissuasif sur Ed Harris qui se révèle être un gros bonnet de la pègre.

Un jour Ed Harris kidnappe Jack, le gamin, ce qui pousse donc Tom à devoir négocier.

Il accepte donc de les suivre en Ă©change de son gamin.

Mais au moment de partir, il révèle qu'effectivement il est Joey Cusack, il se défait des 2 hommes de mains mais est mis en joue.

In extremis, il est sauvé par son fils qui abbat Ed Harris.

Mais la mêre est témoin de toute la scène, son secret est révélé.

L'ambiance Ă  la maison n'est pas des plus joyeuse.

Notre héro/gangster décide donc d'appeler son frêre de Philadelphia pour une ptite réunion.

Il s'y rend et on comprend que c'est lui aussi un grand ponte de la mafia locale et que l'ambiance, ici aussi, est tendue.

Bon, couic/pan/pan/boum.

Notre Tom/Joey met fin Ă  tout ce petit monde et rentre chez lui.

Il arrive au plein milieu du repas, tout péteu.

Personne ne parle, sa femme le fusille du regard, sa ptite fille lui met le couvert.

Hop fin du film.

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Ce contraste final est top.

Le gars vient d'affronter des tueurs sans trop de souci et il redevient tout péteu devant la femme qu'il aime.

Il a peur de la perdre Ă  cause de son mensonge toussa.

C'est trop mignon !

À côté de ça, bon bha forcément, le film parle de violence plus globale (bha oui le titre quand même…).

La violence dans les rapports au lycée pour le gamin, la violence dans les rapports entre les parents (la scène de l'escalier), la violence de la société …

</details>

Excellente séance.

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[06/04/2024] <no value>

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