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[16/02/2023] - ~3mins -
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Alors qu'il vient de décrocher son diplôme universitaire, Christopher aspire à plus de liberté loin des canons de la société.
Il souhaite également s'émanciper de ses parents qui le lui déplaisent.
Il décide alors de se séparer du pognon de ses parents et de partir seul avec sa caisse pourrie dans l'Ouest et plus tard pourquoi pas rejoindre l'Alaska.
Sean Penn à la réalisation adapte ici un bouquin relatant l'histoire vraie de Christopher McCandless.
On a donc le droit à un grand voyage dans l'Ouest étasuniens.
Dur de ne pas spoiler même si je ne pense pas qu'être spoilé gâcherait ce film, je vous laisse le choix.
<details><summary>spoils</summary>
On s'en doute assez vite mais le destin du jeune homme est tragique.
Le film nous dévoile le dénouement qu'à la fin malgré un montage sur deux timeline.
On suit la fin du voyage lorsqu'en Alaska il découvre un bus aménagé abandonné.
Ses derniers jours où il soufre de son empoisonnement qui le pousse à mourir de faim extenué.
Et en parallèle on a donc le début de son périple dans l'ordre chronologique.
Cette structure est pas mal même si je ne trouve pas que ça apporte grand-chose.
Il n'y a pas tant de pont entre ses derniers jours et ce qui s'est passé auparavant.
</details>
On nous montre un personnage assez rêveur.
Il est inspiré par les grands auteurs notamment Jack London ce qui explique son envie d'Alaska.
Ce qui est très cool c'est que le personnage n'a jamais été montré pour se foutre de sa gueule alors qu'il brûle du pognon, il refuse de se plier au capitalisme en conservant sa vieille bagnole rouillé alors qu'on lui en propose une autre, il en vient même à brûler ses papiers d'identité, bref il ne rentre absolument pas dans le moule du rêve américain et pourtant il n'est pas non plus dépeint comme un marginal déluré.
Non, on nous montre bien qu'il a eu son diplôme, qu'il adore la lecture et que lorsque le besoin s'en fait ressentir, il est prêt à bosser pour se faire un peu de pognon.
Il cotoie les communautés un peu plus underground avec les nomades/hippies mais sans pour autant adhérer complètement à cette façon de vivre.
Il est toujours un peu différent des autres.
Apparemment le livre et le bouquin ont un peu adouci son ressentiement vis-à-vis de ses parents alors que c'est déjà pas spécialement tendre.
Autant sur certains points son périple fait un peu rêver (quand il reste dans les régions chaudes) autant quand il part au Nord ça me … refroidit.
J'ai beaucoup aimé les différentes rencontres qui ont lieu au cours du film.
Même certaines qui ont beau être très courtes sont assez touchantes comme par-exemple la femme qui l'aide pour ses papiers et son hébergement d'urgence lorsqu'il est à LA ou bien Leonard Knight qui fait visiter sa Salvation Mountain qui n'est pas acteur mais le vrai gars qui a construit son monument.
Le film m'a pas mal rappelé l'excellent **=> {{< ref "visionnages/nomadland" >}} Nomadland qui gravite un peu autour de certains aspects.
Première fois que je vois un film de Sean Penn et c'était excellent.
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[16/02/2023] <no value>
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