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Quatorze contre-v rit s sur l'alimentation

2009-08-13 05:42:36

Il nous faut une alimentation quilibr e

V g tariens, nous absorbons quotidiennement une nourriture vari e : c r ales et l gumineuses, l gumes frais et fruits de qualit - donc non issus de l'agriculture chimique - afin justement d'assurer un bon quilibre en glucides (hydrates de carbone), prot ines, lipides, vitamines et sels min raux. La viande, bien au contraire, d s quilibre l'alimentation par un exc s de graisses satur es et de cholest rol, entrave la digestion par son manque de fibres et de vitamines et encrasse l'organisme par l'ur e. A ceci s'ajoutent les r sidus de l' levage industriel : m taux lourds, pesticides, nitrates, hormones, antibiotiques et divers m dicaments, tous lourds de cons quences pour la sant des animaux et de ceux qui les consomment.

L'organisme humain est adapt l'assimilation de la viande

Pas du tout ! Contrairement aux carnivores, nous avons une bouche de petite taille, une denture faite pour mastiquer et non d chirer, incisives bien d velopp es, molaires mouss es, une salive neutre, un estomac volumineux, un intestin long (10 m tres), un colon replis. Toutes caract ristiques minemment impropres une alimentation carn e.

On a toujours mang de la viande

Faux. La consommation moderne de viande et de sous-produits animaux est un ph nom ne sans pr c dent dans l'histoire de l'humanit . En France, la consommation de viande a augment de 500 % en un si cle ! Ob sit , goutte et rhumatismes, maladies de c ur, diab te, ost oporose, ainsi que la plupart des cancers, maladies autrefois r serv es la minorit frappent aujourd'hui "d mocratiquement" tous les consommateurs de produits animaux.

Les populations qui manquent de viande souffrent de malnutrition

Les personnes qui souffrent de malnutrition dans les pays non-industrialis s sont priv es des prot ines et des glucides qu'ils sont contraints de cultiver et d'exporter pour nourrir le b tail occidental. En exemple : la Tha lande. Le manioc qui constitue la principale ressource du pays est export 90 %. En cons quence, les disponibilit s locales en f cules et prot ines r gressent alors que 50 000 enfants (pour une population de 5,1 millions d'habitants) meurent chaque ann e principalement de malnutrition.

Parall lement, les pays qui ont la plus forte consommation de viande (et de sucre !) par habitant (USA, Canada, France) sont galement ceux qui ont la plus haute incidence de maladies et d'accidents cardio-vasculaires, cancers et autres maladies chroniques d g n ratives ou l tales. Alors que les v g tariens de ces m mes pays ont deux trois fois moins de risques de contracter l'une de ces maladies que le reste de la population : r duction de 50 % de la mortalit cardio-vasculaire et de 40 % des cancers.

Le v g tarisme, d'accord pour les adultes, mais pour les enfants ?

M me si la viande contient des prot ines et du fer (bien moins que beaucoup de v g taux), cela ne signifie nullement qu'ils soient assimilables et/ou b n fiques. Nous assimilons par contre les graisses nocives de viandes. A sa p riode de croissance maximale, durant les premiers mois, un b b trouve une ration de prot ines suffisante dans le lait maternel qui n'en contient que 5 % : moins que la plupart des v g taux et bien moins que tous les v g tariens. pauvre en magn sium, la viande contribue par ailleurs la d calcification. La majorit (70 %) des enfants fran ais ont des caries d s la premi re dentition.

Bon d'accord mais o trouver les prot ines ?

Dans les pays industrialis s, nous sommes en r alit victimes d'une surconsommation de prot ines cause d'une propagande lancinante qui nous ass ne longueur de temps que nous "manquons" de prot ines. M me en s'abstenant de consommer aucun produit animal, notre consommation de prot ines demeure sup rieure celle recommand e par l'OMS et diverses organisations mondiales de la sant , si nous nous nourrissons de c r ales compl tes, de l gumineuses (en quantit mod r e) et d'ol agineux (noix, amandes ) et autres aliments v g taux. De plus, les v g tariens vitent les graisses satur es et le cholest rol lourds contenus dans la viande et autres produits d'origine animale, qui surchargent le syst me digestif, le foie et les reins en encrassant l'organisme.

Les prot ines v g tales ne sont-elles pas de qualit inf rieure ?

Toutes les prot ines sont de m me qualit . Sur la base d'exp riences pseudo-scientifiques, car effectu es sur l'animal, on a longtemps voulu nous faire croire qu'il nous fallait absolument absorber les 14 acides amin s, dont se compose notre corps. Nous savons maintenant qu'il n'en est rien : notre organisme recompose les acides amin s dont il a besoin partir de toutes les prot ines ing r es. Seule la surcharge lui est n faste. L'exc s de prot ines est par exemple cause de d calcification : ainsi l'ost oporose est une maladie inconnue en Afrique.

Mais les l gumes contiennent autant de substances nocives que la viande ?

Faux. Aucun fruit, l gume ou c r ale ne contient de cholest rol lourd ou de graisses satur es. Quant aux divers r sidus de l' levage industriel moderne, pesticides, antibiotiques, hormones de synth se, etc Ils s'accumulent dans les tissus gras de l'animal et dans les abats, d'o on ne peut les liminer. Alors qu'en lavant simplement les v g taux, on se d barrasse de certains des additifs toxiques. Mais surtout, rien ne vous emp che de consommer fruits, l gumes et c r ales provenant de l'agriculture non chimique pour viter ces suppl ments empoisonn s. Les produits de l'agriculture organique sont, en outre, plus riches en vitamines, enzymes et sels min raux. Encourageons ceux qui vivent avec la terre et non ceux qui la combattent !

Il faut boire du lait et manger des produits laitiers quand m me ?

Surtout pas. M me non alt r s par les conditions modernes de production, rarissimes voire impossible trouver m me avec le label biologique, les produits laitiers sont dangereux pour la sant de l'homme. Le lait de vache - et tous ses d riv s, beurre, cr me, yaourts, fromages, glaces, etc apporte trop de prot ines et de min raux, tout en tant carenc en lipides vraiment utiles l'organisme humain. Le lait est impliqu dans les maladies les plus graves et les plus r pandues : cancer du sein, tumeur de l'intestin, rhumatismes, polyarthrite. Les prot ines du lait sont l'origine de maladies allergiques r put s incurables comme l'asthme, ou l'ecz ma, ainsi que des rhinites r p tition et toutes les infections de la sph re O.R.L. Les sucres du lait sont responsables de multiples dysfonctionnements digestifs. Les graisses provoquent diverses maladies cardio-vasculaires par encrassement art riel : infarctus du myocarde et accidents vasculaires c r braux en particulier.

Il faut pourtant du lait pour les b b s

Pour un b b , rien ne remplace le lait de sa m re. Le lait de vache est tr s diff rent du lait de femme. Par sa teneur en graisses et en sodium, il constitue un facteur d'hypertension pr coce, induit le diab te pr coce (que l'on pr tend h r ditaire) et provoque des carences en fer. On se souvient aussi de la campagne contre Nestl "le tueur de b b s" qui, en imposant les laits "maternis s" aupr s des populations mal inform es des pays non industrialis s, a fait mourir des millions de nourrissons litt ralement vid s, par des diarrh es r p tition, comme l'a d nonc l'OMS.

Et le calcium alors ?

Ah ! le mythe du calcium Si vous avez d j eu la sagesse d' liminer la viande car l'exc s de graisses et de prot ines est d favorable l'assimilation du calcium, vous n'aurez pas de difficult s assurer votre apport calcique quotidien avec tous les l gumes verts, choux et brocolis par exemple, les fruits secs, figues surtout, les graines ol agineuses, notamment s same, amande, ainsi que les algues, spiruline par exemple : le soja sous forme de "tofu".

Dans les v g taux, le calcium est associ d'autres min raux qui en favorisent l'assimilation, ce qui n'est pas le cas des produits laitiers. Il est essentiel pour l'organisme que le pH du sang demeure neutre. Ainsi, si un r gime contient trop d' l ments acidifiants (viande, poisson, produits laitiers, ufs, sucre et farines raffin es), l'organisme retire le calcium des os et s'en sert comme d'un min ral alcalin pour quilibrer le pH sanguin. L'homme est le seul mammif re consommer le lait d'une autre esp ce et l' ge adulte. Actuellement, des instituts de recherche financ s par l'industrie laiti re lancent plusieurs tudes pour valider la consommation de produits laitiers. Ces tudes sont effectu es sur des sujets l'alimentation carenc e au d part, et tiennent compte pour leurs r sultats de param tres ponctuels, qui ne refl tent pas la qualit de la fixation osseuse.

Il n'est pas n cessaire de tuer un animal pour avoir du lait

Pas de lait sans veau ! Pour produire aujourd'hui ses 4 000 6 000 litres de lait annuels, la vache est en lactation 10 mois par an, met bas tous les 9 mois pour tre ins min e artificiellement 3 mois apr s chaque v lage. Son veau lui est retir quelques heures ou quelques jours apr s la naissance. Si c'est un m le, il sera abattu apr s quelques semaines de claustration dans l'obscurit et de nourriture volontairement carenc e pour produire le veau an mique blanc souhait. Si c'est une femelle, elle produira du lait pour finir de toute fa on l'abattoir (l'industrie de la viande de "b uf" s'approvisionne 70% dans la vache laiti re "recycl e") au terme d'une exploitation intensive o les suppl mentations d'hormones ( stradiol, progest rone, testost rone ainsi que le c l bre DES !) jouent un r le grandissant, qu'elles soient interdites ou non. Derri re chaque tasse de lait, se cachent une c te de veau et une c te de b uf.

Les plantes aussi sont vivantes

C'est pourquoi toute personne sensible la souffrance des plantes se doit d' tre v g tarienne : elle ne consommerait qu'une quantit de v g taux infime si on la compare celle qu'exige la production de nutriments carn s ou laitiers. En consommant des v g taux cultiv s non chimiquement, on s'assurera en outre que les plantes utiliser ne sont ni malades, ni forc es, ni modifi es g n tiquement. Et d'ailleurs, que faites-vous pour am liorer le sort des plantes ?

Pourquoi les autorit s m dicales et gouvernementales ne pr conisent-elles pas une alimentation v g tarienne ?

Mais elles le font discr tement, budget publicitaire oblige. Les journaux m dicaux sont remplis d' tudes sur les bienfaits des fibres, des vitamines, des graisses v g tales, etc et les m faits des graisses animales satur es, de l'ur e et des graisses. D s 1977, une commission s natoriale sur la nutrition conseillait aux Am ricains de diminuer leur consommation de viande et de produits laitiers et d'augmenter leur consommation de fruits, l gumes et c r ales compl tes. Depuis plus de quarante ans d j , des m decins et des associations d'environnement et de sant clament l'aberration de l' levage. Nos gouvernements qui pr tent tous une oreille complaisante aux d sirs de l'industrie de l' levage, n'ont pas eu ce courage, malgr le d ficit croissant de la S curit sociale.

Pour en savoir plus : Association L onard de Vinci 28, bd de Strasbourg 94130 Nogent-sur-Marne T l. 01 48 75 12 83