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Le SolRéSol (ISO 639-3 sud refusée en 2017[1]) est une idéolangue définie par Jean-François Sudre en 1866[2] – Publication posthume par sa femme Joséphine. On l'appelle également Langue (Musicale) Universelle.
Si c'est effectivement Sudre qui en est à l'origine, c'est sa révision par Gajewski qui le popularise avant qu'il soit, repris en main par la communauté qui en développe une version « modrne » sur la base des travaux de Sudre.
Comme pour d'autres choses[3] — Pratiquement abandonné —, je travaille à en faire un recueil[4].
La langue est construite sur la base de 7 particules correspondantes aux différentes notes de solfège.
La première syllabe d'un mot définit son appartenance à un thème particulier :
À cela s'ajoute une accentuation permettant d'attribuer au mot une catégorie :
Le temps d'un verbe est indiqué par un auxiliaire bi-syllabique :
Enfin, le sens d'un mot de deux ou trois syllabes peut être inversé en inversant l'ordre des syllabes le composant.
À l'origine la taille maximale d'un mot était de 5 syllabes, ce qui conduit potentiellement à un lexique de 16807 mots, mais on en dénombre un peu plus de 11000 actuellement[5]. Rien que ça le différencie nettement d'autres idéolangues telle que le toki pona[6].
Les nombres sont exprimés en séquences binaires de do (0) et si (1), préfixés de fala si positifs, et lafa si négatifs.
Les phrases suivent une organisation stricte :
De là , il est possible de définir différents types de phrases :
Bien que d'une certaine manière shunté, le travail de Gajewski reste présent par le biais notamment de l'introduction des déclinaisons de symboles, couleurs, signes digitaux…
En plus du son les particules peuvent être écrites avec ou sans voyelle (en quel cas le o de sol est conservé pour le distinguer du si), sur une gamme musicale de trois lignes, en chiffres de 1 à 7, selon les couleurs de l'arc-en-ciel… On note la similarité du script sténographique avec l'alphabet Shavien qui dispose de glyphes Unicode[7], cela ne permet néanmoins pas l'écriture libre telle que définie dans la version « calligraphique ». De plus, il ne semble pas exister de règle proprement définie sur l'agencement des glyphes, permettant d'en effectuer une réelle lecture.
[1] Change request no. 2017-032, SIL 2017
[3] Dictionnaire alsacien-français, LeJun 2022