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Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas.
Adepte de l’église du moindre effort, et sous couvert d’écologie, je cherche constamment à réduire mon empreinte sur l’environnement. Pourquoi jeter ce trognon de pomme alors qu’on a pourtant mangé le reste du fruit ? Pourquoi la chair, et pas la peau du kiwi ? Qui a le temps d’éplucher ses pommes de terre ? Et cette banan- Ok non, là j’ai pas tenté. Pas encore… Je produis néanmoins une quantité « limitée » de déchets qui nécessitent une prise en charge. Ma production se résume à trois types d’éléments :
À défaut de trouver un usage approprié, récipients et emballages finissent au bac à recyclables. Pour ce qui est de la matière organique, j'utilise une solution de compostage.
On distingue trois grandes familles de compost :
Je dispose d'un système de compostage en pied d’immeuble. Entretenu par la municipalité, celui-ci permet de se débarasser de déchets organiques, les seuls inconvénients étant le trajet jusqu’au chalet avec le seau du foyer, en plus de devoir laver régulièrement le récipent. Ça m’embêtait sérieusement de devoir faire un aller-retour quasi-journalier – pour éviter un début de fermentation dans le bac – seulement pour le seau.
Lors de mon déménagement sur Strasbourg j’ai été surpris que pour une ville que je considérais comme majeure, le compostage ne soit pas généralisé. À défaut de vouloir m’engager dans des procédures pour la création d’un chalet de compostage d’immeuble accompagné par la municipalité j’ai cherché une solution alternative, à plus petite échelle, et ai expérimenté avec le vermicompostage qui m'est apparue comme pertinente[1] malgré la nécessité d'un suivi de l'humidité[2]. À noter que les phanères tels que les cheveux[3] semblent pouvoir être pris en charge par vermicompostage.
Également à noter que le vermicompostage semble être unique tant elle permet de préserver la teneur azotée des éléments transformés, comme ça a été démontré sur le marc de café[4].
Mon foyer génère très peu de déchets, ces derniers pouvant se résumer à  :
Et c’est tout. Pas de viande pour moi. Déjà qu’une dizaine d’euros le kilos c’est pas donné, si c’est en plus pour acheter un cadavre (non-essentiel à ma survie) issu d’un circuit aux pratiques éthiquement questionnables, alors ce sera sans moi.
[1] Prototype 2022 vermicompost, LeJun 2022
[2] Contrôle de l'humidité, LeJun 2023