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2021 – Mars
Il errait dans le désert depuis des mois, ne survivant que de quelques baies, encore plus rarement de petits reptiles et d’un peu de condensation. Sa pénitence toucherait à sa fin s’il parvenait à sortir de ce désert. Il en avait demandé le nom. «Arrakis…»
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20 juillet 1976, l’atterrisseur Viking entame sa descente vers le sol martien.
Après quelques heures, l’orbiteur ne reçoit plus d’informations. Puis, on perd ensuite tout contact avec lui.
— Loki, arrête tes gamineries. Laisse les bidules humains tranquilles.
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Les explorateurs avaient vu l’impact du météore depuis la cité martienne, et s’y s’étaient rendus pour découvrir ce qui était tombé. Sur place, des tentacules et pseudopodes commençaient déjà à émerger du cratère. — Oh, non. Encore vous ? s’exclamèrent-ils.
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Les natifs de la petite étoile MACS J1149 sont des êtres étranges. Tout ronds, placides et paisibles, ils ressemblent à des sphères à la circonférence incroyable.
On a eu connaissance de leur existence qu’il y a peu ; on les prenait pour des planètes.
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— En 2210, le Covid a eu 100 ans… En 2520, le Covid a eu 500 ans… en 3217, le…
— Qu’est-ce qu’il raconte, le vieux débris ?
— Il égrène ses chroniques du Covid.
— Il ne fait que répéter la même chose. Ça lui prend souvent ?
— Oui, c’est chronique…
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La guerre interstellaire faisait rage, d’immenses vaisseaux vomissaient des tonnes de lasers et de missiles, d’autres étaient vaporisés en une étoile éphémère. Des planètes entières explosaient en mini-soleils.
Le petit prince regardait son ciel, consterné.
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Les deux ingénieurs regardaient, consternés, la fusée faire de pathétiques «prouts prouts» enfumés sur sa base.
— La fusée en carton, au moins, elle décollait.
— Je sais. La fusée à vapeur, c’est vraiment n’importe quoi, cette fois…
(En réponse à …)
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La fusée avait emmené le cosmonaute en orbite autour de la Terre.
Pendant qu’il était là -haut, l’état-major établit un contact radio avec lui.
Cela rendit les gens complètement fous : un premier contact avec un extraterrestre avait été établi.
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— Nom de moi, , Apollon ! On est où ?
Zeus contemplait la terre rougeâtre et désolée à perte de vue.
— Désolé… Mais, tu sais combien de montagnes les humains ont baptisé Olympe ? Des centaines, y’a de quoi se planter !
— Oui, mais là c’est même pas la Terre…
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Longtemps, la Terre fut bleue comme une orange, et Mars la Rouge dormait sous les fantasmes des Ă©crivains de science-fiction.
Et puis, alors que la Terre tournait grise de pollution, les premiers hommes sur Mars la découvrirent orange et eurent le blues.
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La mission était pourtant simple ; entrer dans le donjon, tuer le dragon, sauver la princesse.
Trébuchant sur un sort de confusion, le chevalier décapita la princesse et parvint à entrer dans le dragon, où il mourut étouffé.
Le donjon en a encore des suées.
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En préparation du 1er championnat de foot intergalactique, on tenta d’expliquer l’esprit d’équipe à l’amas globulaire semi-intelligent de Betelgeuse.
Un moment, on a cru réussir à lui faire comprendre le concept. Jusqu’à ce qu’il phagocyte toute son équipe.
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— Héra, tu ne vas pas me faire une scène pour cette histoire de taureau ? Pose cette amphore, qu’on parle calmement, entre dieux raisonnables ! Héra, héra, nom de moi, calme-toi ! Lâche ce cratère tout de suite ! Ah, non, pas la tête ! Aïeuh !
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«Les contraires s’attirent» lui avait-on dit. Seul, triste, et pas bien malin, il se rendit au Pôle Nord, espérant que toutes les filles du sud l’y rejoignent.
Las, il dut se contenter de quelques manchots curieux et d’un scientifique barbu et renfrogné.
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Boris regardait au travers du hublot la tempête faire rage comme il n’avait jamais vu sur Terre. La pluie était si denses qu’il se serait cru sous la mer. Il regarda le résultat de sa recherche: l’avant-poste avait été fondé par des Bretons. Tout s’explique.
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On le savait soupe-au-lait, mais après qu’il se fut accidentellement transpercé le crâne par un rayon gamma, le professeur X devint carrément irascible.
Il n’hésitait pas à désintégrer les cuistres qui disaient de lui : « Il en connait un rayon ! »
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— Grhmblll… Dans la tranchée… Des caisses… Nuntudjûh !… Gaz moutarde… Tous morts… Grhmblll…
— Oh, non ! Papy ! Vous vous êtes encore oublié dans vos couches ?
— Ah, naguère comme à la guerre, gamine ! Héhéhéhé…
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Nous parcourions cette planète désolée depuis des heures, notre oxygène s’épuisait. Mais nous voulions comprendre ce qui s’était passé ici ; pourquoi une planète-océan avait été entièrement recouverte de dalles.
Hélas, sous les pavés, la glace. Rien d’autre.
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Le yogi avait voué sa vie à la méditation transcendantale pour atteindre le point nirvanesque. Plus qu’une pensée positive et…
Il avait atteint sa masse critique, il se changeait en soleil !
Hélas pour le reste des Terriens, ça n’était pas une métaphore.
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L’éclaireur prenait chaque jour de l’avance sur son clan. Il lui faudrait des semaines pour revenir à eux.
Un jour, il découvrit un campement.
« Étrange, se dit-il, ils nous ressemblent !»
Et pour cause. Il avait déjà fait le tour de la petite planète.
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La légende leur était parvenue : au printemps, cette rivière se changeait en or. Intrigués, ils l’avaient remonté pour en trouver la source merveilleuse.
Au sommet de la montagne, au sortir de son hibernation, le dragon se soulageait copieusement la vessie.
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Nous avions enfin retrouvé l’avant-poste terrien caché sur cette lointaine planète. De loin, à l’horizon, la petite ville brillait de mille feux merveilleux.
C’est en nous approchant que nous comprîmes ; nos compteurs Geiger tapaient dans le rouge vif.
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«Saisissez l’opportunité de vous enrichir dans une nouvelle vie sur la planète Port-Unity, devenez chasseur de carottes !»
Peut-être aurait-il dû mieux lire. Peut-être aurait-il dû mieux se renseigner. Les carottes de cette planètes savent se défendre…
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« Y’a une touille dans le potage/ un cheveu dans la soupe / un bâton à merdre / ça cagade sérieux /schmilblick en vue / foirage éléphantesque »
Dave soupira devant l’IA. L’équiper d’un module de synonymes n’était pas une bonne idée.
Il redémarra le système.
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L’atmosphère de cette planète était toxique, corrosive. Nous avancions péniblement, nos scaphandres grinçaient et les joints menaçaient de craquer. L’angoisse.
Sauf pour Anteus d’Antarès qui se baladait à poil.
Fallait toujours qu’il se la pète, celui-là .
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La Compagnie a misé beaucoup sur la colonisation de la petite planète HW Vir 3, qui se montrait particulièrement accueillante, malgré une très faible gravité.
Malheureusement, les gens bondissaient trop facilement, et la plupart finirent en orbite.
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La Compagnie avait récidivé, cette fois avec une planète plus importante. Tout semblait bien. Sauf la période de révolution, trop rapide.
Ça tournait trop vite, les colons vivaient penchés, et la plupart avaient le mal des transports.
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La Compagnie avait installé un dancing géant sur une planète volcanique. Lors d’un concours de Tektonic©, la lithosphère se brisa et toute la population disparut dans le magma.
Y compris les cadres de la Compagnie, échappant ainsi à tout procès.
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La course de speeders de Valles Marineris, était organisée par les céphalos de Tau-Ceti.
La compétition était palpitante jusqu’au dernier virage, donnant sur un cul-de-sac.
Seul le céphalo franchit la ligne d’arrivée, grâce à son pouvoir de téléportation.
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La délégation arcturienne se vantait d’être d’opposition farouche sur tout. À tel point qu’ils développèrent une technologie leur permettant d’inverser la gravité de manière locale, leur donnant la faculté de vivre à l’envers.
Ils marchaient sur la tĂŞte.
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La base martienne était assiégée, les gens fuyaient tandis que les gardes luttaient et tombaient. L’air fuitait de partout ; la base était condamnée. Pourtant, il restait à son bureau, il persévérait à écrire. Il fallait qu’il termine.
Il était poète.
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