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Ouf, après 12 ans d'attente le StarCraft nouveau est arrivée, voyons plus en détails la suite de ce jeu mythique.
Note : Cet article date de 2010, il est donc un peu daté.
« Tout vient à point à qui sait attendre » est un proverbe qui s'applique bien à Blizzard, trois ans et trois mois après l'annonce en Corée du Sud de StarCraft II, celui-ci déboule en se payant le luxe d'une sortie mondiale au passage.
Comme nombre de jeux vidéos actuels, StarCraft II - Wings of Liberty est disponible en deux versions, l'une, basique, ne contenant que le jeu, et vous coûtera de 50 à 60 € en version physique ou 60 € non négociable en version dématérialisée. L'autre version, dite « Collector » contient des bonus pour les fanboys, mais, bien entendu, elle est plus chère, comptez dans les 90 à 120 €.
Il fallait bien que je sacrifie mon porte-monnaie sur l'autel de l'achat impulsif et acquière cette version de collection pour en faire un article, qu'y trouve-t-on ?
A noter que les commerciaux de chez Activision-Blizzard n'ont rien trouvé de mieux que de coller un papier glacé de part et d'autre de l'ouverture de la boîte, si bien quand on l'ouvre, le papier se casse la figure. Pas malin.
Après des essais infructueux avec VLC je décide de regarder le DVD sur ma platine de salon, après 40 secondes à se faire insulter par des avertissements contre le vilain pirate que nous pourrions être alors que l'on a acquis le DVD légalement le menu apparaît.
Le DVD est partagé en trois sections :
Si le contenu de ces vidéos est intéressant pour qui souhaite en savoir plus sur la création et les influences du jeu, je me demande bien pourquoi le DVD est protégé contre la copie, les personne regardant ce type de contenu sont déjà des inconditionnels de Blizzard, il y à de fortes chances qu'ils ait payé leur exemplaire du jeu, Blizzard aurait tout à gagner à lever les protections (et avertissements) sur ce documentaire.
Au pire, ça se trouve de toute façon sur The Pirate Bay…
Le CD audio reprend les musiques du jeu et des cinématiques sur 14 pistes, si la sonorité peut sembler étrange sur une même piste, ceci est dût au fait que certaines musiques sont parfois mises bout à bout, avec un temps de pause entre elles, heureusement.
Liste des pistes
Celui-ci met en scène la troupe de Marines « Les Phacochères » au temps de la confédération lors de la découverte des Zergs, juste avant le premier StarCraft.
Les illustrations ne sont pas formidables, on les sent faites à la va-vite même si ce n'est pas du niveau de Rob Liefel, les textes sont restés en anglais, dommage. Avec de l'humour noir, on pourra dire que son numéro, le zéro, lui va bien.
A noter que « Les Phacochères » apparaissent dans la campagne en tant que Marines mercenaires.
Cet album d'illustrations de 176 pages est selon moi le bonus le plus intéressant du coffret collector, le livre respire la bonne qualité, les petites introductions présentes au début de chaque chapitre d'illustrations nous permettent d'en savoir un peu plus sur les choix artistiques des différentes races de StarCraft.
Les illustrations en elles-mêmes, qu'elles ne soient que des croquis ou totalement terminées, nous permettent de voir l'évolution des unités et de nous mettre de jolies images dans la tête afin de replonger dans l'univers de StarCraft sans avoir à redémarrer son ordinateur.
Seule la sur-couverture en papier cartonné fait un peu fragile, mais elle peut se retirer sans ôter de la beauté à l'ouvrage.
Cette clef USB 2.0 de 2 Go contient StarCraft et son extension Brood-War préchargés dessus, même si les personnes faisant l'acquisition de l'édition de collection de StarCraft II - Wings of Liberty ont de grande chance d'avoir et d'adorer le premier épisode, il sera toujours possible de faire découvrir celui-ci à quelqu'un, toujours agréable pour ceux qui ne le connaissent pas.
La clef a l'air en acier et pèse donc son poids. On attend avec impatience l'unité centrale Zerg qui doit aller avec. :p
Une fois la clef USB branchée, celle-ci s'illumine d'un orange bien pétant, au moins, on ne rate pas son activité. Une chaînette est fournie avec pour ne pas la perdre et renforcer le coté plaque militaire.
On apprend aussi grâce à elle que Jim Raynor est née le 20 août 2470, que son grade est Caporal et que son seconde prénom commance par un E.
Les habitués de StarCraft ne seront pas dépaysés, on retrouve les habitudes du premier épisode, cependant, des améliorations discrètes mais appréciables ont été apportées.
Premièrement, fini les équipes de douze, s'il semble y avoir une limite, elle est bien plus élevée puisque la console de commande du jeu peut afficher 32 unités à la fois, si vous en sélectionnez plus, un onglet latéral s'y crée pour voir les unités suivant les 32 premières.
En parlant des équipes, le nombre d'éléments de chaque groupe d'unités assignés est indiqué, pas besoin de les passer en revue une par une pour voir ce qu'il en reste, un simple coup d'œil suffit.
Il est possible de sélectionner plusieurs bâtiments en même temps pour leur donner des ordres identiques. Gros gain de temps.
Finie la limite de 7-8 ordres à suivre pour une unité, d'ailleurs, le système est amélioré puisqu'il est enfin permis de dire à un VCS de construire un bâtiment puis d'aller à un emplacement sans que l'un des ordres ne soit court-circuité.
Au niveau des traductions, rien à dire, nous avons affaire à du très bon travail, tout, absolument tout est traduit, des textes des briefings et mission à ceux présents dans les cinématiques, en passant par ceux présents sur les armures, les véhicules et les éléments de décor.
Toutes les paroles correspondent aux textes, contrairement à StarCraft ou il y avait parfois une petite différence, sans que le sens en soit changé bien entendu.
Bien qu'un peu "cartoon" de par leurs couleurs, il faut se mettre en tête que c'était déjà le cas pour WarCraft III et que ce sera aussi le cas de Diablo III. De mon coté, je n'ai pas trouvé les couleurs horribles, même StarCraft avait des couleurs un peu pétantes, mais plus pour des problème de palette limitée à 256 couleurs.
Pour ce qui est de la modélisation des unités en 3D, si celle-ci n'est pas au top par rapport à d'autres jeux cela permet de jouer sur des machines ayant quelques années, le rapport entre qualité et puissance demandée est très bon. Au pire, on verra des défauts lors des briefings de la campagne qui utilisent le moteur du jeu, mais lors du jeu proprement dit, cela ne se verra pas à moins de toujours jouer en zoom maximum.
En parlant du zoom, celui-ci est assez limité, on est bien loin de Supreme Commander.
Les musiques reprennent certains thèmes du premier, cependant elles me semblent plus discrètes que dans le premier épisode. Le style country des musiques Terran peut se comprendre quand on dirige les Rebelles de Raynor lors de la campagne, moins quand on est en multijoueur. Les musiques des Protoss sont toujours assez lentes et celle des Zergs toujours avec des sonorités hachées et dérangeantes. Étrangement les musiques de StarCraft II m'ont moins marquées que celles du premier.
Il est possible que les autres épisodes de la trilogie amènent de nouvelles musique, comme l'avait fait Brood War.
A noter que les musiques ne sont plus au format Wav mais en Ogg Vorbis.
Les sons d'ambiances se font là aussi généralement plus discrets, et si les « AAAARGL » (non pas le château) et autres bruits d'explosions de Zerglings existent toujours, ils se font plus doux, on remarquera au passage qu'un Zergling qui meurt fait un bruit ressemblant au cri de la mouette et que les Zélotes Protoss parlent avant de mourir.
Pour ce qui est des paroles des unités, celle-ci reprennent parfois les phrases du premier, tout en en ajoutant de nouvelles, notons qu'une unité sortant d'un bâtiment ne dira pas toujours la même chose. Bien entendu celles-ci disent toujours des conneries si vous les titillez en cliquant trop souvent dessus.
La campagne de ce premier volet de la trilogie StarCraft II nous fera jouer principalement les Terrans par l'intermédiaire des Rebelles de Jim Raynor.
Jim Raynor, toujours miné par la capture de Kerrigan par les Zergs, prépare toujours sa révolution contre Arcturus Mengsk, seul responsable selon lui de l'infestation de sa bien-aimée Kerrigan par les Zergs. Il décide de mettre -comme il le dit- « un coup de turbo » à sa révolution, en commençant par la planète Mar Sara.
Suite à la première mission, un de ses anciens ami, Tychus Findlay, le rejoint. Ce personnage aura son importance lors de la campagne. D'autres personnages tournent autour de Jim Raynor, tels que :
A noter que chaque sous-campagne à son importance pour faire avancer le scénario.
Le mode campagne est assez similaire au celui du premier StarCraft quand nous nous trouvons sur le champs de bataille, cependant, c'est lors des inter-missions que tout change. Contrairement à son ancêtre la campagne n'est pas un simple suite de Briefing-Mission-Briefing-Mission-…, une fois une opération réussi, vous gagnerez des crédits -plus ou moins selon la mission- qui pourront être dépensés auprès de :
Lors des missions, vous pourrez aussi trouver ou débloquer des points de recherches Zergs ou Protoss moyennant certains actions, vous pourrez les utiliser au laboratoire de l'Hyperion afin de débloquer de nouvelles unités ou capacités.
Enfin, notons que la campagne n'est pas linéaire, il vous sera demandé de temps à autre de prendre une décision quand au déroulement de la mission à accomplir, chaque choix aura son effet.
Enfin, lors des phases d'inter-mission, il est possible de parler avec les différents personnages présent ou d'interagir avec le décor, ce qui permet parfois d'en apprendre plus sur l'univers.
Comme dans le premier épisode, nous avons droit à des cinématiques lors de la campagne.
Contrairement à celles de StarCraft, les cinématiques sont ici très bien intégrées à la campagne, la fin de l'une d'entre elle introduit généralement le briefing de la mission suivante, les coupures sont presque invisibles.
Pour ce qui est de leur qualité, rien à dire non plus, on retrouve le dynamisme des cinématiques du premier avec une qualité de modélisation des protagonistes et du décor bien supérieure. On a souvent l'impression d'être devant un véritable film.
Les missions des campagnes sont très sympatiques à faire, les objectifs secondaires apportent un peude changement et mettent une légère pression sur le joueur, les oublier peut être handicapant car vous privant de points de recherches Zerg ou Protoss bien utiles ou vous faisant passer sous le nez un haut-fais bien agréable à arborer.
Comme dans StarCraft, l'objectif primaire d'une mission de la campagne ne consistera pas à bêtement détruire la base adverse, et si cela arrive c'est parfois par la simple destruction d'un bâtiment spécifique -tel les tours de refroidissement des réacteurs de la plate-forme Zerg - soit nécessaire mais non obligatoire pour aller chercher l'objectif.
On retrouvera avec plaisir des unités issues du premier StarCraft lors de la campagne, comme le Goliath, l'Ombre, le Médic ou le Vautour. Ces unités ne sont pas disponibles en multi-joueur.
Après ce tour d'horizon de la campagne et du jeu, vous vous dites que le butor que je suis à fait un test trop gentil, et bien oui, c'est vrai, jusqu'à présent…
… Maintenant, passons au bashage.
Dès l'installation, nos somme invités à enregistrer le jeu, si ceci peut se comprendre pour mettre des bâtons dans les roues des pirates, on remarque le coté inutile de la chose puisque des versions piratées fonctionnelles circulent déjà , finalement, le but ne serait-il pas plutôt d'empêcher la revente d'occasion ? Notons toutefois que l'enregistrement donne la possibilité de télécharger le jeu, bien utile en cas de perte du disque.
Au démarrage, après l'éventuelle mise à jour, il faut indiquer son compte Battle.net afin de pouvoir jouer au jeu que nous avons acheté ET enregistré, la confiance règne…
D'ailleurs, si le premier StarCraft était capable d'avoir plusieurs profils, pour, par exemple, chaque membre d'une famille, le système d'enregistrement l'interdit puisque la clef d'un jeu est assignée à un compte et ne peut être cédé ou partagé.
En clair : Pas de multi-session : Un joueur, un jeu, on se croirait revenu à Windows 95 avec les documents de chacun mélangés, quelle avancée en 12 ans !
Pour un plaisir solitaire…
L'identification demandée par le jeu à chaque démarrage est officiellement requise pour afficher certaines données sur votre compte, comme vos haut-faits. Si l'idée est plaisante, on l'aurait souhaitée optionnelle, un partie des haut-faits n'ayant pas besoin d'internet pour être débloqués, pour ceux-là , une simple synchronisation entre le compte local de la personne et son compte Battle.net -si elle en dispose- une fois la connexion disponible aurait-été souhaitable.
Certes, il est possible de jouer contre l'ordinateur et de faire la campagne sans connexion Ă internet, mais auquel cas, pas de hauts-faits.
… ou à plusieurs
Vous voulez jouer avec des amis, oubliez immédiatement les LAN-Party au fond du garage ou de la campagne, vous devez là aussi passer par Battle.net, obligatoirement.
Si vous voulez faire du réseau local, chaque joueurs doit s'identifier auprès de Battle.net, celui-ci est également utilisé par l'hôte de la partie pour choisir la carte, impossible de prendre une carte se trouvant sur son disque-dur, cependant, une fois la partie débutée, toutes les communications passent par le réseau local.
En parlant du système de carte, le fait de passer obligatoirement par Battle.net est handicapant. En effet, les cartes sont triées par défaut par popularité, résultat, les premières cartes sont toutes des mixes, remixes, et re-remixes de « Lost Temple » ou « The Hunters », résultat, pour trouver une carte originale, il faut chercher dans la liste ou en connaître le nom.
Il ne serait pourtant pas difficile à Blizzard de mettre en place un système permettant de chercher une carte de son disque dur -en plus de celle disponibles sur Battle.net- et d'ajouter d'autres critères de triage pour les cartes de Battle.net, comme la fréquence d'utilisation, la date de création ou la dernière mise à jour d'une carte.
Je pense que ce système permettant de piocher les cartes disponibles sur Battle.net ne partait pas d'une mauvaise intention, mais sa mauvaise implémentation et son caractère obligatoire fait que la très grande majorité des joueurs le rejette.
Pour le jeu via internet, celui-ci reste assez classique, on saluera toutefois l'existence de ligues pour que les joueurs de niveau identique jouent ensemble, finies les parties où l'on se fait défoncer par le premier Gosu venu avec ce système.
Notons que le fait que votre jeu soit pieds et poings liés à Battle.net a un énorme désavantage, si jamais votre compte, et donc votre clef de jeu, se fait bannir, vous ne pourrait plus jouer du tout, même seul.
Finalement, comme le disent les licences de logiciel, on ne vous donne qu'un droit de jeu, on ne vous garantit pas que vous pourrez jouer.
De la même manière, si le système authentification de Battle.net tombe en rade, vous ne pourrez pas vous identifier et serez donc limité aux modes mono-joueur. C'est arrivé le jour de sortie du jeu, les serveurs d'authentification s'étant pris un Zerg rush de la part des fans souhaitant activer leur jeu fraîchement déballé.
L'éditeur de carte fournit avec StarCraft II répond au nom de Galaxy Editor, rien que le nom semble présager de sa puissance, par rapport au premier StarCraft, on est passé de « L'éditeur d'étoiles » à « L'éditeur de galaxie », ce qui a quand même plus de gueule.
Je n'y ai pas trop touché puisque je ne connais rien à celui de WarCraft III, et, entre StarEdit et Galaxy Editor, l'écart est très grand. Mais il semble très puissant puisqu'il inclut ce qu'il faut pour mettre de nouveaux modèles et que certains joueurs arrivent à créer des FPS avec.
J'ai remarqué que Galaxy Editor est compatible avec les formats sonores MP3 et Ogg Vorbis, le gain de place amené par ces formats de compressions seront bien utiles pour les adeptes des musiques personnalisées ou des transmissions avec voix, finis les fichiers Wav de 100 Mo !
D'ailleurs, contrairement à StarEdit, Galaxy ne semble pas du tout bridé, rappelons que sous StarEdit certains scripts d'AI sont inaccessibles, ce qui avait amené la création d'éditeurs tiers par la communauté, à commencer par Emerald StarEdit en 1999 jusqu'à SCMDraft depuis 2005. Point de tout cela avec Galaxy Editor.
Cependant… on retombe sur le problème de la liaison avec Battle.net…
Si vous voulez jouer avec une de vos créations avec vos amis, vous êtes obligés de publier la carte sur Battle.net puisqu'il est impossible de choisir une carte stockée sur son disque dur, et Blizzard validant les cartes tel un Apple avec les application iPhone. Il se réserve le droit de la supprimer si elle contrevient à certaines règles et de vous filer un avertissement au passage, comme l'Hadopi.
Remarquez que votre compte Battle.net ne peut héberger que 21 Mo de cartes.
Si le jeu est bon, aussi bien pour la campagne, pour le multijoueur ou l'éditeur de carte, le côté « toujours connecté, toujours espionné » noircit selon moi largement le tableau. Finalement, si Blizzard continue sur cette lancée et que l'ordinateur du joueur devient nécessaire uniquement pour démarrer le jeu, peut-être que StarCraft III pourra se jouer sur minitel…
Cet enchaînement à Battle.net sonne bien étrange pour un premier épisode qui se nomme « Wings of Liberty »…