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L'évapotranspiration est l'ensemble des processus menant à l'eau atmosphérique à partir d'eau terrestre. Elle résulte de la transpiration végétale[1] ainsi que de l'évaporation physique stricte.
En tout point, on peut définir une évapotranspiration de référence comme la demande aqueuse passive en opposition à l'offre, la disponibilité, en eau. Elle varie de 1 à 10 mm.j⁻¹ selon l'ensoleillement et l'humidité[2].
En région tempérée l'évapotranspiration mobilise 66 % des pluies, le reste étant à destination des nappes phréatiques. En France, on considère que 600 mm (ou L.m⁻²) – des 900 mm annuels – est ainsi considérée comme « verte », en opposition à l'eau « bleue »[3]. Soit une superficie métropolitaine de 550000 km², c'est 165.10⁹ m³ d'eau qui n'est pas directement disponible pour d'autres usages.
Le changement d'état de l'eau consomme de l'énergie, on parle d'enthalpie de changement d'état.
Pour rappel, 600 cal.g(H₂O)⁻¹ de part les forces de cohésion entre les molécules)[4]. Cette énergie est dissipée, aussi bien pour la plante même que pour son environnement proche. Soit les volumes estimés en France métropolitaine (165.10⁹ m³(H₂O) = 165.10⁹ t = 165.10¹⁵ g), il est question chaque année d'un déplacement de 99.10¹⁸ calories de la surface terrestre vers l'atmosphère.
[1] Transpiration végétale, LeJun 2023
[2] Besoins en eau des plantes : comment les satisfaire ?, Itier 2022
[3] L’eau verte et l’eau bleue, INRAE 2023
[4] La quête inlassable de l’eau par les plantes, Saugier 2022