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OpenStreetMap est un projet d’inventaire du monde, rien que ça. Hybride entre Google Maps et Wikidata, il permet à quiconque disposant de matériel informatique de stocker des données sur le monde qui nous entoure via des attributs.
Le nom est trompeur et sous-entend que le projet se limite à une carte, alors que c’est en réalité une base de données, voire comme certaines personnes le considèrent, une communauté de personnes collaborant autour de données libres. La réelle force du projet n’étant pas dans la quantité ou la qualité des données mais dans l’aspect communautaire ou un groupe unique de personnalités et motivations différentes se rencontrent.
OpenStreetMap n’étant que le nom du projet, il existe de nombreux outils et manières d’interagir. Le premier contact est généralement fait via l’éditeur iD du portail principal avant de migrer vers des outils plus spécialisés et adaptés à ce que l’on recherche. J’utilise personnellement JOSM qui permet entre autres de travailler sur de la conflation[1]. Des portails comme Osmose[2], pifomètre, ou HOTOSM sont également des interfaces très intéressantes à l’usage. Moins mains dans le cambouis, il y a aussi tout l’aspect documentaire via le wiki qui est à entretenir. Celui-ci – cherche – à renseigner et coordonner la forme des données de sorte à maintenir un certain niveau de qualité et faire que les données restent exploitables.
Les données OpenStreetMap sont sous licence OpenDatabase, autrement dit elles ne sont soumises qu’à deux conditions à savoir : toujours citer le projet comme source et devoir réutiliser la même licence.
Dans l’idée, c’est l’équivalent des licences GNU General Public, et Creative Commons BY-SA. En pratique c’est ce qui constitue le lien entre chaque personne qui contribue à son échelle à un projet de grande ampleur. Ces données auraient été dans une licence plus ouverte qu’il y aurait sûrement un phénomène de fuite de données vers des silos fermés, fragilisant la qualité des services reposant dessus, et clivant la main d’œuvre.