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Faisant suite aux billets sur le permacomputing (1), sur les OS Haiku (2) et tout récemment sur RISC OS (3), j'ai fait reprendre du service à mon Raspberry Pi 4 (4), pour remplacer de temps en temp un ordinateur plus puissant, mais plus énergivore.
Il s'avère que l'utilisation du RPi est fluide et agréable, et rempli parfaitement son rôle : compilation, navigation web, utilisation de divers logiciels, tout fonctionne vraiment bien. On sort un peu du cadre d'une carte de développement destiner à bidouiller, pour arriver à un véritable mini-ordinateur. Je ne me souvenais pas que sur le Rpi 4 on pouvait avoir autant d'onglets ouverts sans que ça lagge. La comparaison avec les Rpi 3 est sans appel : ces derniers sont extrêmement poussifs pour un usage bureautique et web.
Peut-être que le fait d'avoir un ordinateur léger me rappelle lorsque j'utilisais au quotidien un Atari ST équipé du GEM, l'interface était simple et la machine ne faisait pas du bruit, n'étant pas équipée de système de ventilation.
Les icônes et le gestionnaire de fenêtre Openbox rajoutent l'impression de légèreté, et rendent l'expérience agréable.
De son côté, le Pico est un « clone » de l'Arduino, sans l'être tout à fait : le principe est similaire, mais propose une approche un peu différente (mise en avant du (micro)Python, processeur plus puissant, meilleur rapport qualité / prix global (5)), tout en accusant le retard vis à vis de la popularité d'Arduino (des milliers d'exemples de code existent pour ce dernier).
Je viens de voir passer un petit shell nommé pshell (6) pour le Pico, il n'est pas encore possible de l'utiliser sans passer par un ordinateur pour s'y connecter, mais c'est un bon début. Il peut donner goût pour reprendre les bases du C dans le but de développer de petits applicatifs dessus...