💾 Archived View for unbon.cafe › lejun › posts › 20230716_gestionnaireSession.gmi captured on 2023-07-22 at 16:20:22. Gemini links have been rewritten to link to archived content

View Raw

More Information

-=-=-=-=-=-=-

Gestionnaire de session

2023-07-16

Après avoir purgé l'écosystème GNOME de mon appareil, des points de friction sont apparus mettant en avant des programmes que je considérais utiles, dont le gestionnaire de session.

Un gestionnaire de session est généralement composé de trois parties que sont le daemon, l'interface graphique (Faisant appel à un PAM), et un système de suivi des sessions. Il intervient à la fin du démarrage à la place du tty.

Sémantiquement, le gestionnaire de session est souvent confondu avec le gestionnaire d'affichage, en écho au système de fenêtre X. Mais il serait dans la philosophie UNIX de séparer les trois partie pour plus de modularité, comme le propose le daemon greetd[1] et ses multiples interfaces dénommées « greeters ».

Parmi les mastodontes courants on retrouve GDM et LightDM, respectivement encadrés par GNOME et Canonical. Outre ma méfiance envers ces deux entités – Chacun aurait des idées très franches sur diverses questions –, vient également la question de dépendances – Raison pour laquelle j'ai également éliminé de ma liste KDM et SDDM affiliés à KDE. C'est également GDM qui a motivé mon envie de fuir GNOME, le gestionnaire de session proposant par défaut (après installation de Debian) une liste à rallonge de gestionnaires d'affichages qui n'est pas sans un impact ailleurs, ça se saurait. Ayant entièrement migré sous Sway (Gestionnaire d'affichage), Wayland (Serveur d'affichage), je n'ai à priori besoin de rien d'autre.

Does this spark joy? (The Life-Changing Magic of Tidying Up, Kondo 2010)

Mon système étant fonctionnel, je cherche aujourd'hui à le simplifier au possible pour, paradoxalement, gagner en flexibilité. Ce qui n'est pas sans un coût en terme de maintenance.

tty

J'ai temporairement été sans gestionnaire, le démarrage conduisant directement vers le tty où je renseignais mes identifiants. Il me suffisait alors de lancer la commande `sway` pour accéder à mon interface.

Ce point de friction peut être réduit en ajoutant la ligne suivante au fichier `~/.profile`, de sorte à lancer sway une fois les identifiants validés.

[ "$(tty)" = "/dev/tty1" ] && exec sway

Reste que le tty est franchement austère et détonnait avec le reste de mon système.

Interfaces

En tant qu'interface, mon choix s'est pour l'instant porté sur Ly[2].

greetd en propose de nombreuses, mais rares sont lesquelles offrent un paquet deb – je ne suis encore pas à l'aise avec la compilation à partir d'un code source –, et toutes semblent encore nécessiter quelques affinages.

Pour référence si un jour j'en ai besoin, la commande suivante semble nécessaire sur les distributions basées sur Debian pour définir un gestionnaire par défaut :

sudo dpkg-reconfigure gdm3

Nécessaire dans certains cas uniquement, cela ne m'a pas été utile pour installer Ly.

Références

[1] greetd, Levinsen 2019

[2] Ly, LeJun 2023