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Dans ma région, il fait relativement sombre. En moyenne dans des conditions optimales, sur la base de données de 1994 à 2018[1] :
Pour comparaison, la fourchette française varie entre 1100 et 1500 kWh.m⁻².an⁻¹, ce qui est loin des chiffres mesurés dans les lieux plus proches de l'équateur.
L'ensoleillement annuel pour mon logement est de 2250 heures en 2022 – la médiane depuis 2000 étant de 1872, la moyenne de 1911[2]. L'ensoleillement médian est donc de 5 h.j⁻¹. La valeur d'ensoleillement n'a pas tant d'influence pour le calcul d'énergie potentielle que pour la distribution de celle-ci en absence de stockage.
Soit la facade la plus exposée de mon logement, je dispose d'un balcon encastré. D'une surface au sol de 2,8 × 1 m, c'est potentiellement suffisant pour recueillir un peu moins de 1500 Wh.j⁻¹ par voie photovoltaïque[3]. Idem sur le plan vertical, je dispose théoriquement (en négligeant le coût des travaux, et si cela était accepté par les règles d'urbanisme) de 2,7[4] × 7 m, soit 9 kWh.j⁻¹ (en négligeant la perte par inclinaison) ou 5 équivalents humains[5].
< Insérer chiffres de consommation électrique >
La production d'énergie n'est pas la seule utilisation de l'ensoleillement. Celui-ci est également indispensable à la croissance des plantes[6] – et sauf erreur il n'est pas encore possible de se nourrir d'électricité, malgré qu'on puisse se prendre des coups de jus. Toute lumière mobilisée pour la production d'énergie n'est pas utilisée pour la culture végétale, ce qui en fait une compétition directe.
[1] Global Solar Atlas 2.0, Solargis 2020
[2] Climatologie globale, Infoclimat 2023
[3] Technologie photovoltaïque, LeJun 2023
[4] Hauteur sous plafond, LeJun 2023