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[27/04/2023] - ~3mins -
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David et Jennifer se retrouvent mystérieusement dans la sitcom des années 50 : Pleasantville.
Jennifer a en horreur cette sitcom puisque son aspect niais est bien loin de ses préoccupations : les mecs.
Quant à lui, David est aux anges : il est le plus grand fan de cette série qui incarne la bienveillance et les USA aprÚs-guerre.
Je n'avais jamais entendu parler de ce film.
Pourtant son casting est comporte quelques tĂȘtes connues.
Il a mĂȘme Ă©tĂ© pendant quelques mois le film avec le plus d'effets spĂ©ciaux numĂ©rique avant d'ĂȘtre dĂ©trĂŽnĂ© par *Star Wars Episode 1*.
Et puis c'est quand mĂȘme un film avec un budget de 60 Millions de $.
Mais bon, il était passé sous mes radars.
J'ai dĂ©couvert de pitch et je me suis dit que ça pouvait ĂȘtre sympa.
Et effectivement c'Ă©tait sympa.
C'est pas un film extraordinaire mais c'est honnĂȘte et plaisant.
Il y a pas mal de ptits détails sympatiques dans le film.
Mais c'est vrai que c'est son concept qui est trĂšs cool : ce monde en noir & blanc qui se colore petit Ă petit au fur et Ă mesure que les personnages s'Ă©mancipent.
Autant au début j'ai pensé que ce n'était pas de l'émancipation mais plus du dévergondage.
Mais on comprend assez vite que chacun se colorise pour une raison un peu différente.
<details><summary>spoil final</summary>
Je trouve par contre la fin assez Ă©trange.
David Ă la fin retourne dans son monde ; un poil logique, il a fini sa quĂȘte et peut rentrer, il est vaccinĂ© de ce pleasantville gentillet mais niais et limitĂ©.
Cependant, sa sĆur Jennifer choisie, elle, de rester !
Elle a découvert de nouveaux plaisirs dans ce décorum principalement dans la lecture.
Mais ⊠heu ⊠personne ne s'y oppose ou tout du moins ne remet en question cette décision.
AprÚs tout, les livres qu'elle découvre dans la sitcom existent dans le vrai monde.
Et il y en a mĂȘme bien plus dans le vrai monde puisqu'elle n'y serait pas bloquĂ©e dans les annĂ©es 50.
Pire encore, son frĂȘre n'y voit rien Ă redire.
Et ce dernier de retour dans son monde est juste content d'ĂȘtre de retour.
Il vient de perdre dĂ©finitivement sa sĆur mais c'est pas Ă©voquĂ©.
</details>
Du coup on a un début de film avec une idée assez drÎle : rentrer dans une série de téloche.
Mais au bout d'un moment, on voit poindre des sujets un peu moins lĂ©ger avec de la sĂ©grĂ©gation, un soulĂšvement, de l'autodafĂ©âŠ
Bref, ça devient un poil moins lĂ©ger mĂȘme si ça ne dure pas suffisamment pour dĂ©vier le film de son axe comĂ©die fantastique.
Mais ça lui donne suffisamment de profondeur pour que le film s'élÚve au-dessus des simples comédies.
Voilà , c'est un film plus sympa que prévu mais pas non plus culte.
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[27/04/2023] <no value>
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