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The Mangler

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[02/01/2020] - ~8mins -

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Un petit film sans prétention très très typé années 90.

On oscille entre le film fantastique, le film d'horreur, le film d'action et le bon gros nanar qui tâche et c'est tout ce qu'on en retiendra.

SĂ©rieux, c'est vraiment mauvais.

L'histoire est vraiment mauvaise, la musique insipide quand elle est là, le jeu des acteurs est à côté de la plaque, les lumières criardes dégueulasses, seule la machine a un minimum de gueule.

Le méchant, mais tu le vois un quart de seconde, tu sais que c'est le méchant, on le croirait tout droit issu d'un dessin animé Disney.

J'ai rarement vu un truc aussi mal branlé.

C'est qui le réalisateur ?

C'est qui lui ?

Ha bha il a quand même fait *Massacre à la tronçonneuse et Poltergeist* bien avant.

Comment il a pu commettre ça.

C'est plein d'incohérence scénaristiques.

Et puis les personnages sont pas crédibles non pas uniquement des acteurs mais aussi par … heuuu … ce qu'ils sont.

Le personnage principal est inspecteur.

Inspecteur certe, mais de quoi ?

Il y a eu un mort dans la lingerie, on l'appelle, il y va.
LĂ  c'est bon.
Bon je suis pas inspecteur moi, mais en arrivant sur place, je tenterai d'avoir l'air un minimum pro et je tenterai d'avoir l'air de mener un peu l'enquĂŞte en interrogeant les gens.
Lui, bha il arrive, lance un regard vers une pauvre employée couverte de sang en plein choc.
Et ça dure.
Ça dure.
Bha ça dure près de 25 secondes.
Donc le mec reste passif dans sa bagnole pendant 25 secondes devant une pauvre femme traumatisée.
Bon, on va dire qu'il est tourmenté, on découvre le personnage c'est pour qu'on sente qu'il est mystérieux.
Ensuite il rentre réellement dans la lingerie où a eu lieu l'accident.
Il parte 10 secondes avec le contremaître qui lui explique qu'il est sous le choc après avoir vu le cadavre mutilé, qu'il veut pas le revoir.
Là, on a le droit à ses 5 secondes d'enquêtes où il remarque que la machine a peu de sécurité que c'est un gros truc en feraille avec des bords un peu saillants.
On découvre le photographe déjà sur place.
Le film se passe très probablement en 95 (vu le 4x4 de l'inspecteur ça colle) et le photographe affilié à la police prend des photos avec son engin à soufflet.
Encore un détail pour te sortir du truc.
Notre inspecteur se sent mal à la vue du cadavre qui n'est plus qu'une vieille bouillie immonde, c'est la fin de son … inspection.
Il retourne dans sa bagnole et là, une témoin de l'accident l'intercepte avant qu'il ne s'échappe, elle est en pleure elle lui donne des cachets appartenant à la victime pour qu'il se sente mieux.
Elle donne son nom.
Et voilĂ .
Une intervention des plus… étrange.
Et pendant ce temps les ambulanciers embarquent la victime réduite à l'état de Kouglof de viande dans leur ambulance.
Ils vont en faire quoi ?
L'amener Ă  l'hĂ´pital ?
C'est pas plutôt à des nettoyeurs spécialisés de s'occuper de ça ?

Et puis le montage c'est vraiment n'importe quoi.

Ils tentent d'insuffler du rythme là où il n'y en a pas besoin en intercalant des plans de deux scènes différentes qui ne sont pas liées l'une à l'autre.

Ou alors ils coupent court à un moment qui mériterait plus d'attention tout ça pour nous gratifier d'un plan interminable complètement inutile.

Plus loin dans le film, notre inspecteur s'est trouvé un acolyte des plus atypiques mais passons.
Il a besoin de trouver des indices et décident de retourner voir son pote le photographe de la police.
Il s'y rend et par malchance au moment oĂą ils rentrent il est en train de se faire embarquer sur un brancard nain (sisi je vous jure c'est

le plus petit brancard jamais vu dans un film américain

! Ça doit vraiment pas être la joie d'être ambulancier dans cet univers dis donc.).

Le pauvre photographe fait une crise de … heu … d'on sait pas quoi avec des spasmes et tout.
Sa fin est proche c'est indéniable.
Puis il arrive à se controler pendant 30 secondes le temps de donner un conseil de merde et un indice des plus mystérieux.
Et là les spasmes reprennent, il crache un demi-litre de sang sur la caméra (sisi je vous jure aussi, ça coule sur l'objectif).
Notre héros avec les yeux exhorbités lance un “Ho shit” et les ambulanciers embarquent le cadavre sur le brancard nain.
Le héros regarde deux secondes puis se barre chercher son indice dans le bureau du photographe.
Pas de tristesse, pas de petite larme, pas d'hésitation, rien.
Son pote vient de mourir les ambulanciers en ont rien Ă  secouer eux non-plus d'ailleurs.
Et ce qui suit c'est ?
20 secondes descente d'escalier, sans dialogue, sans rien.
Le pauvre photographe meurt et est remballé en dix secondes parcequ'il fallait libérer un peu de temps pour montrer les deux personnages en train de descendre des escaliers pendant vingt longues secondes.

Et puis encore une fois on sait pas ce qu'il fait cet inspecteur.

Il est censé empêcher des meurtres et compagnie ?

Je sais pas moi, mais quand lundi, une employée meurt broyée dans une machine.

Que mardi trois employées sont brulées au visage et emmenées à l'hôpital.

Je pense que mercredi l'usine est fermée pour des ptits soucis de sécurité et que si c'est pas le cas, toi en qu'inspecteur tu fais tout pour cela.

Surtout quand tu vois que le patron c'est vieux avec une tête des plus diaboliques, avec un œil vitreux, une simili-trachéotomie, des gibolles en feraille et qui refuse constamment que tu ailles l'interroger alors qu'il y a un cadavre encore chaud au rez-de-chaussée de son usine.

Bon, je vous spoile encore un peu, mais la machine est possédée, elle a goûté au sang d'une vierge et il lui faut des sacrifices réguliers pour que … heuu bha je sais pas.

Pour continuer de plier le linge ?

Surement ça.

Bref, on arrive à la fin du film, le vieux patron méchant s'apprête à sacrifier une jeunette de 16ans (à qui on donnerait dix ans de plus, hein).
Nos deux protagonistes arrivent, castagne castagne castagne.
Le vieux se fait plier par la machine, c'est bien gore mais comme il a été caricaturalement immonde tout le long du film ça redonne le sourire.
Et puis notre inspecteur est pas spécialement gêné par cette vision contrairement au début du film où il gerbe quand il voit le cadavre mais bon.
S'en suit une scène d'exorcisme de la grosse machine.
Mais un exorcisme bien ridicule : un personnage lit des trucs mystiques tirés d'un vieux bouquin avec une couverture en cuir tandis que l'inspecteur s'amuse à jeter un peu tout ce qu'il trouve dans une vielle sacoche tout aussi mystérieuse que le bouquin.
Il jette une croix, de l'eau bénite, des trucs qu'on a pas le temps de voir.
Puis il trouve une bible.
Nos deux héros se retrouvent à gueuler des passages de leurs bouquins respectifs en prenant des poses de plus en plus ridicule.
C'est une cacophonie insupportable, la machine tremble, fume, des éclairs des lumières jaillissent.
Puis plus rien, la machine est morte !
L'inspecteur se reprend un petit cachet qu'on lui a donné en début de film.
Et lĂ  l'acolyte en prend-un puis regarde ce que c'est.
Et là j'ai pas compris il lance un “ I think we may be fucked !” mais je sais pas trop pourquoi.
La machine explose de partout, c'est joli Ă  voir.
Mais en fait la machine prend vie et commence à devenir menaçante avec tous ses effets numériques dégueulasses.
Ils s'enfuient, l'acolyte se fait rattraper et couper en deux.
Ils descendent dans les tréfonds de l'usine où il y a en fait un escalier qui semble être infini, c'est joli mais stop, quoi.
Déjà la machine qui prend vie et se déplace c'était déjà over the top, mais là cet escalier il a de la gueule, vous êtes fier de votre décor mais c'est vraiment too much.
Bon nos héros restants (ouai je vous ai pas dit mais il reste l'inspecteur et la vierge) sautent de l'escalier pour tomber dans un trou avec de la flotte (pfiouu quelle chance).
Et là, bha la machine décide de mourir toute seule sans explication.
C'est perturbant.

Et donc lĂ  c'est la fin du film, tout est bien qui fini bien.

On a le droit aux scènes pour désamorcer le truc.

Le héros retourne à l'usine pour offrir des fleurs à la vierge de 16 ans qui au final est devenue la nouvelle patrone de l'usine o___o.

Ha et puis maintenant elle boîte avec ses cannes (comme le patron du début, wink-wink).

Elle fait un signe de main qui ne pourrait pas sembler encore moins naturel.

C'est forcé à un point que je me demande encore si ce n'est pas un animatronic avec un visage super bien fait.

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Voilà, l'usine a été reprise par une gamine de 16 ans qui a participé à la mort de l'ancien patron sans que personne n'y voit grand-chose à redire.

D'ailleurs je sais pas si j'ai dormi sans m'en rendre compte ou quoi, mais ils font une fixette sur les doigts manquants dans le film.

J'ai pas compris la signification et j'ai pas l'intention de le re-regarder pour comprendre mais clairement cette scène finale malaisante c'est une allusion à ça.

C'est fini, là, la musique au piano laisse la place discrètement à la musique du générique.

Et bha en fait non.

La musique du générique passe par-dessus la musique du film au piano, même ça c'est raté.

Qu'est-ce que c'est que cet Ă©tron quand mĂŞme !

Le seul truc bien fait du film ce sont les effets de gore.

Tout le reste laisse à désirer.

Si vous voulez un bon nanar Ă  mater entre amis, vous pouvez y aller.

D'ailleurs il a eu le droit Ă  deux suites qui n'ont plus grand-chose Ă  voir si ce n'est le titre.

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[02/01/2020] <no value>

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