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Aller voir la rade de Brest et revenir, ainsi pourrait se rĂ©sumer un PBP, mais ce serait bien trop rĂ©ducteurâŠ
initialement publié le 24 août 2019 sur le site du SCASB.
Câest en 2015, aprĂšs avoir suivi dans les coulisses le trio Roland, Marcel et Christine que je dĂ©cide et surtout que je dis que je le ferais en 2019⊠Est-ce que je rĂ©alise ce que je vient de dire ? Non⊠en fait⊠parce que tant que tu ne lâas pas fait, tu ne sais pas, tu ne peux pas savoir !
Ce truc est un truc de fous, au sens propre comme au figurĂ©, je pense quâil faut pour un cyclotouriste, le faire au moins une foi dans sa vie.
Alors merci Christine, Marcel, Roland de mâavoir donnĂ© envie de le faire !
Mais quâest-ce que câest que ces histoires de prĂ©-inscriptions ? Donc il faut avoir validĂ© un BRM en 2018 pour avoir une place, et au moins un 300 pour ĂȘtre sur ? Une foi le BRM 300 validĂ©, câest en effet ce que nous apprenons, et Ă ce moment, seul Yves est assurĂ© de le faireâŠ
La tentation de la dĂ©motivation est grande, et il faut la force de persuasion de Marcel pour que nous fassions le 400, puis le 600. Non, comme nous lâavons entendu, on ne fait pas ça pour rien. Ăa permet de faire toute la prĂ©paration, puis de se jauger sur ces distances inĂ©dites. Et puis on ne sait jamais⊠faudrait pas avoir de regrets⊠(hein Christine⊠đ).
Quelle heureuse surprise le soir des 40 ans du club lorsque nous apprenons que des places se libĂšrent⊠AprĂšs quelques pĂ©ripĂ©ties nous voila donc engagĂ© avec Marcel. Christine ayant fait lâimpasse sur le 600, et RĂ©my ayant quant-Ă lui abandonnĂ© sur le 600. Nous ne sommes plus que deux sur le quator initial. Maintenant⊠il faut se le remettre dans la tĂȘte et revoir le plan de sorties pour la prĂ©paration que nous terminerons en compagnie de Yves.
Yves a son plan de route, un plan dâartiste, un plan basĂ© sur lâimprovisation, il mangera quant il aura faim, il dormira lorsquâil aura sommeil.
Nous espérions pouvoir partir et rouler un peu ensemble⊠mais il est dans le sas suivant.
Quant-à nous, le plan est simple, cadré, en quatre étapes :
Un planning basĂ© sur un temps total de 88h30, presque respectĂ© Ă la lettre, puisque nous finirons avec 1h30 dâavance.
Samedi 17, Rambouillet, quelle ambiance ! Eric C. est de la parti, venu nous voir aux inscriptions.
Je suis angoissé, anxieux, pressé⊠bref⊠que des sentiments contradictoires.
DĂ©jà ⊠je nâai plus de lombalgie, en effet, jâĂ©tais coincĂ© depuis le lundi, psychosomatique ?âŠ
Je ne vais pas citer tout le monde de peur dâen oublier, mais des copains et copines du club sont prĂ©sent, ça ça fait chaud au cĆur, merci ! Alain, ancien prĂ©sident et webmaster, est aussi prĂ©sent.
Nâoublions pas les messages de notre prĂ©sident, de notre ancienne prĂ©sidente qui se remet de sa chute, et de ceux que jâai oubliĂ©.
Le portique est passĂ©, les premiers coup de pĂ©dales, on savoure le moment, les encouragements du public⊠cette foi on y est⊠on ne se pose plus de questionâŠ
Les groupes mettent un moment Ă se former, ça roule Ă bonne allure sur ces portions roulantes, le vent est de la partie, vent dâouest, il ne va pas ĂȘtre trop favorable. Nous avons repĂ©rĂ© le parcours jusque Mortagne, donc câest presque de la routine.
On roule derriĂšre un cyclo asiatique qui a deux paires de testicules en guise de lumiĂšre arriĂšre qui se balancent derriĂšre la selle, il Ă©coute la radio et chante⊠on ne va pas sâennuyer !
Longny-au-Perche, nous ne sommes pas surprit aprĂšs ce virage Ă droite par la premiĂšre vrai cĂŽte du parcours, contrairement Ă dâautres, dĂ©jĂ Ă pied ! Ceux lĂ , pense-t-on, sont parti dans un long calvaireâŠ
Le crĂ©puscule, la tempĂ©rature tombe, arrĂȘt pour se couvrir et allumer les Ă©clairages.
Câest reparti, direction Mortagne, nous sommes dans les temps prĂ©vu sur mon planning.
ArrĂȘt pour le diner, sandwich et banane.
Ăa va bien, on a pris notre rythme de croisiĂšre, Marcel inquiet que mon cardio monte Ă 130⊠mais câest normal, je force pas Ă 130. Mais quand je suis Ă 110/115, là ça le rassure ! đ
Je ne sais plus quand nous serons doublĂ© par un groupe du sas S, partie 15â aprĂšs nous, en mode avion de chasse, avec Yves dans le paquet qui donne un salut tonitruant au passage. Salut Yves !
Est-ce avant Mortagne ? AprÚs le levé du jour avant Villaines-la-Juhel ? Il faisait jour en tout cas.
La nuit câest bien passĂ©. Nous sommes dans les temps du planning, et ça va plutĂŽt pas mal.
Le Perche ? Une formalitĂ©, surtout de nuit, puisquâon voit pas les bosses, sauf parfois ce serpentin de lumiĂšres rouges.
Les boulangeries sont déjà dévalisées⊠le pain au chocolat, ça attendra !
ArrĂȘt un peu plus loin pour prendre un grand cafĂ©, crĂšme pour ma part. Pour le pain au chocolat, ça attendra encoreâŠ
Câest au carrefour de la N12, oĂč les locaux ont installĂ© un point de restauration, dortoirs et font la circulation que nous le prendrons, direction FougĂšres, et traversĂ©e de la Mayenne qui passe fort bien, encore une formalitĂ©.
Nos assistant·e·s nous attendent, mon pĂšre et la fille de Marcel, pas la peine de finir de mettre les flĂšches, on est lĂ Â ! đ
Ils sont organisés, ont pensé à tout, juste aprÚs le contrÎle, et pas avant une bosse, ce sera comme ça tous les midi, au top !
Ils se fient Ă mon planning, car câest celui lĂ qui est dans le vrai, celui de Marcel Ă©tait plus pessimiste quant-aux horaires de passage, et mon planning est pour lâinstant quasiment respectĂ© Ă la lettre.
1h00 de pause, et direction Loudeac.
Cette portion me semble facile aussi, trop facile ? En tout cas, je suis, du coup, euphorique. Jâai une pĂšche dâenfer.
Marcel nâen pense pas moins (je le sais maintenant) mais ne dit rien⊠il me laisse me prendre pour un surhomme ! đ
La route dĂ©file, les paysages, les villages, les clocher en granit, on a pas le temps pour les photos, dommage ! Câest beau la Bretagne ! Et les bretons sont accueillant. Il y en a mĂȘme qui proposent des crĂȘpes ou des saucisses grillĂ©es au barbecue au bord de la route.
Loudeac, toujours dans les temps de mon planning, il est temps, aprĂšs avoir pointĂ© de rejoindre le rĂ©confortant poulailler oĂč le propriĂ©taire est heureux de nous accueillir et nous charge de saluer Alain au passage. Douche, dĂźner, dodo⊠rĂ©veil rĂ©glĂ© sur 2h30.
2h25, pas besoin de réveil, on va secouer Marcel, petit déjeuner, Séverine va se lever pour allumer le réchaud à gaz, Marcel n'est pas doué, moi non plus !
Petit dĂ©jâ, 3h00 câest parti.
Il me manque un truc, mais quoi ?
Et merde ! Câest le gilet jaune que jâai oubliĂ© de mettre⊠demi-tour, et trois km de plus dans les jambes ! On se retape la bosse, et on vient de perdre 20ââŠ
La nuit est fraiche, trÚs fraiche, mais nous sommes couvert, au passage trÚs bien le nouveau coupe-vent imperméable !
Jusque Saint-Nicolas, câest pas franchement plat, et il y a des pourcentages, mais de nuit ça semble passer mieux.
Mais on Ă lâimpression de monter plus quâon ne descend ! Si câest le cas⊠ce sera mieux au retour (en fait pareil eu retour).
Le contrĂŽle surprise est Ă Saint-Nicolas. Le brouillard est aussi de la partie, nous lâauront jusquâaux Monts dâArrĂ©e.
Facile les Mont dâArrĂ©e, de ce cotĂ© se sont des cĂŽtes rĂ©guliĂšres suivi de replat et câest beau !
Ăa y est, le sommet est passĂ©, on entame la descente, Marcel apprend Ă ne pas utiliser les freins⊠elle nâest pas technique cette descente, et il fait jour.
Nous croisons Yves dĂ©jĂ sur le retour, mais Ă un endroit pas propice pour sâarrĂȘter, dommage !
Pause restauration au niveau de lâĂ©co musĂ©e.
Et direction BrestâŠ
La descente sur la rade de Brest depuis Plougastel est juste magnifique.
ArrĂȘt photo sur le pont, oĂč nous tapons la causette avec celui qui a bien voulu immortaliser lâinstant. Mais bon⊠ne trainons pas trop quand mĂȘme !
Longue ascension dans la circulation Brestoise, petit crachin breton. Ăa nous aurait manquĂ©Â ! La Bretagne sans pluie, c'est pas la Bretagne ! đ
Nos assistant·e·s sont, encore une foi, idéalement placées, en haut de la cÎte, aprÚs le contrÎle.
1h00 de pause, on se dĂ©barrasse des vĂȘtements longs et chaud, et câest reparti, direction Loudeac.
Dans ce sens, la montĂ© vers Roch TrĂ©dudon et son emetteur au sommet est longue, mais rĂ©guliĂšre, on grimpe Ă 17/18, presque facile. Encore trop⊠peut-ĂȘtre⊠Ce que je suis en forme aprĂšs plus de 600 km, câest pas si difficile ce PBP en dĂ©finitive⊠ouais⊠pas sĂ»râŠ
Saint-Nicolas â Loudeac, ça ne passe pas par les mĂȘme routes quâĂ lâaller⊠cĂŽtes interminables qui se terminent irrĂ©mĂ©diablement par des brouillons de Mur de Bretagne, il faut croire.
Ouf ! Enfin Loudeac, ça câest fait, et toujours dans les temps de mon planning. Ah oui, on a loupĂ© une flĂšche Ă l'entrĂ©e de Loudeac, du coup on perd un peu de temps Ă chercher le chemin du contrĂŽleâŠ
Cependant, il nous faut reprendre la route de Brest, pour se rajouter 5 km (tant quâĂ faire) et une bosse afin de rejoindre le poulailler.
â BĂ©nĂ©vole :
mais Paris câest pas par lĂ Â !
â Marcel :
oui, on sait, mais tout Ă lâheure Ă Brest câĂ©tait marrĂ©e basse, et on veut voir la marrĂ©e haute.
Vu la tĂȘte du bĂ©nĂ©vole qui faisait la circulation, il a du nous prendre rĂ©ellement pour des fous !
On ne traine pas pour la douche et le repas, courte nuit en prévisions, nous devons décoller à 3h30.
Le plus dur est fait, le retour ça va ĂȘtre une formalitĂ©, du moins⊠câest ce que je penseâŠ
Câest reparti, direction FougĂšres pour le repas du midi oĂč nos Ă©pouses et petits-enfants seront prĂ©sent. Une des portions plutĂŽt facile, normalement.
Mais jâai le manque de sommeil qui commence Ă se faire sentir, du mal Ă garder les yeux ouverts, malgrĂ© les excitants.
Pas assez mangĂ© avant de partir, premier coup de moins bien⊠arrĂȘt pour prendre barres de cĂ©rĂ©ales et pattes de fruit vers 7h00 histoire de patienter jusquâau prochain contrĂŽle vers Tinteniac et sâalimenter. Ăa va mieuxâŠ
FougĂšres, toujours dans les temps de mon planning, on profite des famille, mais on ne traine pas, 1h00 de pause, câest 1h00 de pause.
LâarrivĂ© sur FougĂšre de ce cotĂ©, câest splendide, encore pas le temps pour la photo, dommage, encoreâŠ
Le soleil est de la partie, la chaleur aussi⊠et la traversĂ©e de la Mayenne qui semblait facile il y a deux jours lâest beaucoup moins dâun coup⊠Suis dans le dur⊠et ça monte, ça monte, ça monte encore⊠Villaine-la-Juhel 15km, mais on ne prend pas cette direction. Mais bon⊠15km, ça va allez vite.
Tu parles⊠20â plus tard, on nous encourage, « Allez, plus que 20km avant Villaine », câest quoi cette blague ?!? Et le temps dĂ©file⊠dĂ©file⊠et le planning de Marcel qui dit 22h00 Ă Mortagne⊠(mois, le mien, il disait 23h30, mais ça je ne mâen souvenais plus), mais on y sera jamais⊠et si on veut ĂȘtre dans les dĂ©lais jeudi, je vais pas pouvoir dormir⊠là ça commence vraiment Ă plus le faire.
Le moral en prend un coup, et puis je suis encore dans le dur.
Nous avons Ă©tĂ© accompagnĂ© un petit moment par un cycliste en VTC, qui nous a invitĂ© Ă prendre sa roue, pourquoi nous ?âŠ
Bon⊠on en profite un peu, mais pas trop car câest interdit (en effet, le rĂ©glement ne permet pas d'ĂȘtre aidĂ© par un cycliste exterieur Ă la randonnĂ©e). Marcel prĂ©textera un besoin naturel pour quâil accepte de nous laisser rouler seul, sans le vexer. Il Ă©tait bien sympa ce cyclo. Il notera nos n° de plaques avant de nous laisser, pour nous suivre. Nous le croiserons peut avant le contĂŽle, rentrant chez lui probablement, il nous saluera et nous souhaitera bon courage.
Il y a eu aussi ce participant Ă terre, visiblement mal en point, voiture arrĂȘtĂ© au milieu dâun carrefour, ça venait dâarriver⊠et vu la topologie, ce participant Ă trĂšs certainement grillĂ© le stop de façon inconsciente.
Nous croiserons le camion de pompier en arrivant sur Villaines-la-Juhel.
Direction Mortagne, ça va pas mieux⊠toujours ces bosses⊠on sâarrĂȘtera Ă Fresnay-sur-Sarthe, jâai besoin dâun ou deux coca et de manger. Mais non⊠on passe pas dans Fresnay-sur-Sarthe !
Et pas un bled avec un cafĂ© ou une supĂ©rette, et le temps qui dĂ©file⊠et les km qui nâavancent pas⊠Je vais pas pouvoir dormir, ça va pas le faireâŠ
Bon, je pend sur moi, la route nâaura pas ma peau, non mais ! Petit coup de mieux dans la Sarthe, mais⊠là ⊠câest Marcel qui a son coup de mou ! Et merde⊠je peux pas rouler Ă mon rythme, et on va encore perdre du temps⊠et je vais pas pouvoir dormir⊠Et il me dit fais gaffe, un coup de mieux comme ça, en gĂ©nĂ©ral derriĂšreâŠ
Et paf ! Mortagne, câest comme Villaine, plus tu tâen approches, plus ça sâĂ©loigne. Et plus ça monte, encore, et encore, et câest plus le dĂ©but.
Enfin⊠on y arrive, il est 23h00, et cet espÚce de mur pour rejoindre le contrÎle, ils sont sadiques ou quoi ?
Les encouragement « Allez, Allez ! », oui bah ça va hein, taisez vous, on sait quâil faut y aller, foutez moi la paix, laissez moi pĂ©daler en paix, je veux juste aller dormir brodel !
Ouf⊠on arrive Ă lâĂ©glise.
Je veux pas manger, je veux pas quâon me parle, je veux dormir⊠et je veux me rassurer.
Parce quâil est 23h30, quâon a pris 1h30 dans la vue sur les 22h00 prĂ©vu par la feuille excel de Marcel⊠sauf que⊠il y a une coquille, Ă 23h30 on est dans le timing. Mais ça⊠je ne le sais pas.
Donc, les dĂ©lai pour Dreux ? OK, combien de km, 77, bah vu comment on roule⊠au moins 5h00⊠donc on dort jusque 5h00, dĂ©part 5h30, jâaurais mes 5h00 de sommeil, et on sera dans les dĂ©lai pour 90h00, et puis câest tout, si je dors pas, je repars pas !
Rassuré, je peux manger. Et dormir sereinement, sans pression.
Marcel et nos assistant·e·s sont restées stoïques⊠rassurées que je m'alimente.
3h00, je me réveille, sans réveil, en forme, reposé.
Je vais réveiller Marcel, « dis, je suis réveillé, on décolle comme prévu ? », évidement !
VoilĂ Marcel rassurĂ©, oh il ne doutait pas quâon finirait, non, il Ă©tait peinĂ© pour mon Ă©pouse, Brigitte, qui devait travailler, donc arrivĂ© Ă 14h00 elle se serait dĂ©placĂ© pour rien !
Et oui⊠câest ça Marcel ! Toujours Ă penser aux autres !
Nos assistant·e·s ne comprennent pas bien ce qui se passe, câest quoi tout ce bruit, on est venu piquer les vĂ©lo ?
Il faut avouer que lâambiance est bien plus joyeuse que la veille au soir ! Je suis requinquĂ©, on peut donc rigoler !
Allez, câest parti, un peu moins de 120km, on les a repĂ©rĂ© en plus, donc les quelques bosses jusquâĂ Senonche, ça va le faire. Et puis on a bien rĂ©cupĂ©rĂ©.
Largement dans les temps Ă Dreux, on prend le temps de prendre un cafĂ©, câest quâil ne faudrait pas arriver trop tĂŽt : jâai vu que les copains et copines du club organisaient une sortie Ă vĂ©lo pour nous accueillir Ă Rambouillet vers midiâŠ
On y sera bien avant⊠Mais il seront lĂ Â ! Et ça câĂ©tait magique !
Visiblement, dans les derniĂšres bosses avant Rambouillet nos roues sont apprĂ©ciĂ©es, dâun peu trop prĂȘt⊠celui qui squatte nos roues touche violemment la roue arriĂšre de Marcel⊠il tombe, mais pas Marcel. FĂąchĂ©, il ne veut pas sâarrĂȘter⊠bon, quand mĂȘme, faut savoir si il va bien !
Oui, il se relÚve, monte sur son vélo. On peut y aller.
En bas de la cĂŽte, en anglais, il viendra Ă ma hauteur pour sâexcuser et dire que câĂ©tait de sa faute. Je traduis pour Marcel, qui du coup de meilleure humeur lui demande si ça va, « Yes, itâs OK ».
Ouf ! Il sâen ai fallu de peu pour gĂącher la fĂȘte. Parce quâon profite et savoure dans ces faciles dernier km depuis Dreux !
Allez, on ne va pas tarder Ă arriver, arrĂȘt pour se changer et enfiler nos beaux maillot rouge et blanc des 40 ans et faire ainsi honneur et bonne figure au club.
Une moto nous klaxonne, je me range, « quâest ce quâil nous veut ce contrĂŽleur ? ». Ah ! Mais non, câest RenĂ© L. venu nous saluer ! Super sympa !
Dans la descente vers Rambouillet câest Christiane qui arrive dans lâautre sens, nous levons le pied, on est pas Ă 5â, pour faire les dernier km ensemble et lui laisser le temps de nous rejoindre.
Ăa aussi câĂ©tait bien sympa !
Ăa y est, le portique, les copains et copines sont lĂ en maillots rouges, jaunes et blancs, ils nous acclament, ça fait des frissons partout⊠On lâa fait ! Et on a 1h30 dâavance sur le planning ! Magique !
SollicitĂ© de partout, de vrais stars, il faut sâextirper pour aller faire tamponner le carnet et rĂ©cupĂ©rer la mĂ©daille, moment immortalisĂ© par Christian⊠VoilĂ , câest fait, câest validĂ©Â ! Et mon planning quasiment respectĂ© Ă la lettre ! \o/
Champagne, Paris-Brest (le gùteau, fait par le gendre de Marcel) bien mérité en compagnie des copains et copines du club et les familles.
Roland est lĂ , jâen profite pour lui transmettre toute mon admiration pour son PBP en 2015, maintenant je sais⊠hier je ne cessais de penser Ă lui dans mes moments de moins bien et de doute. Penser Ă Roland m'a fait tenir. Chapeau Roland, je pense que toi aussi tu y es allĂ© au mental, mais quel plaisir de finir, n'est-ce pas ?
Au final, que de bons souvenirs, la satisfaction de lâavoir fait !
Merci ! Merci Marcel de mâavoir amenĂ© jusque lĂ , merci pour la prĂ©paration.
Merci au copains et copines du club pour leur présence, leurs encouragements et leurs félicitations. Et tout particuliÚrement à notre président et notre ancienne présidente !
Merci aux bénévoles et organisateurs du PBP.
Merci à nos assistant·e·s.
Merci Roland, Christine, Marcel de m'avoir donné envie de faire ce truc de malade !
Et RDV en 2023Â !
Thatâs all folks !
Et n'oublions pas Yves, qui a lui aussi bouclé son PBP, en 77h03 ! Bravo !
Il n'y a pas de plan meilleur que d'autre⊠les seuls qui comptent, sont ceux qui emmÚnent au bout !
Et certes, ce qui se passe sur PBP devait rester sur PBP, mais je me devais d'exorciser ce moment de mercredi soir dont je ne suis pas trÚs fier mais dont nous rigolons maintenant !
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