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Suite au B-Move j'ai eu à réinstaller l'environnement TeX sur mon ordinateur, et si possible proprement. Ma dernière installation relevait plus du pavé dans la soupe à coup de LyX, TeX, et divers éléments installés au petit bonheur la chance. Cette fois-ci j'ai installé TeXLive, suivi d'un éditeur dédié pour directement le supprimer et en prendre un autre – c'est rapidement parti en cacahuète –, et terminé par l'installation d'un paquet que j'utilise fréquemment.
Pour rappel, TeX est un système de mise en page de documents disposant de fonctions ésotériques plus qu'avancées. Particulièrement pratique pour la mise en forme de documents techniques, je l'utilise comme environnement courant pour mes documents via des modèles simples. C'est également un intermédiaire pris en charge par Pandoc.
Le TeX Users Group est l'organisation maîtresse autour de TeX, elle fournit une documentation claire et détaillée sur l'installation de paquets nécessaires via TeXLive[1]. Une fois TeXLive installé, les librairies sont disponibles sur l'ordinateur, mais il est encore nécessaire d'avoir les outils les appelant – pour le commun des mortels ce sera un éditeur, d'autres pourront s'enjailler avec des lignes de commandes.
Il existe pléthore d'éditeurs variés, mon usage étant très simple je recherche avant tout le plus simple et léger. Sous Debian 11, au moins trois sont proposés dans les dépots officiels :
La taille indiquée comprend l'éditeur et toutes ses dépendances – des paquets étant probablement déjà installés sur ma session. Selon mon cahier des charges TeXMaker est clairement éliminé, reste TeXWorks et TeXStudio (éditeur que j'utilisais précédemment).
À noter que deux nombres sont donnés. Le premier correspond à celui indiqué lors de mon essai sous DebianSid 12 et a été réalisé après installation de TeXLive, tandis que le second s'est fait sous Debian 11 sans TeXLive. Ce dernier comprend donc une quantité importante de paquets communs avec TeXStudio.
Pour vérifier leur importance, mon second essai se fait à l'envers en installant directement l'éditeur sans TeXLive… et forcément ça s'est mal passé, on va partir sur TeXStudio après avoir installé TeXLive correctement – troisième mesure.
Une mention spéciale à LyX, qui se veut être non seulement un éditeur mais aussi une interface graphique aux fonctions de TeX pour les phobiques du code.
TeX fonctionne via des paquets, des librairies de fonctions, disponibles un peu partout sur Internet – CTAN[2] étant une bibliothèque majeure.
Probablement par coquetterie et conservationnisme, j'ai cœur à garder les règles de mise en page de lettres pour mes communications numériques de type officielles. La classe générique est `letter`, mais destinée à un public anglophone certaines règles françaises ont été perdues. On pourrait évidemment les remettre en place, à condition bien sûr d'avoir les connaissances nécessaires en code informatique et en code de typographie… ce qui n'est pas mon cas. J'utilise donc la classe `lettre`[3].
Par défaut, essayer de compiler un document TeX utilisant cette classe sortira une erreur, il faut installer la classe. Comme indiqué dans l'archive du paquet, cela se résume à trois fichiers :
Ces derniers doivent être placés dans un dossier local, les éditeurs vont naturellement chercher celui-ci sur l'ordinateur à un emplacement précis, qui peut être mis en évidence via `kpsewhich -var-value=TEXMFHOME`. Le résultat obtenu étant `~/texmf/`, j'y ai créé les dossiers `/tex/latex/local/` — arborescence apparemment usuelle pour TeX — avant d'y placer les fichiers. Enfin, l'habitude veut qu'on réactualise les données des éditeurs via `texhash ~/texmf`, il se dit des éditeus récents que cette étape ne soit plus nécessaire.
[2] Comprehensive TeX Archive Network
[3] lettre – Letters and faxes in French, V.Belaïche 2020