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rlp
La ministre des Transports, invit e mardi de franceinfo, a estim que "si tout
le monde ne se saisit pas de l'avenir de l'entreprise, de la n cessit pour
elle d' tre comp titive, alors on peut tre pr occup pour l avenir d Air
France".
La ministre des Transports, Elisabeth Borne, invit e mardi 8 mai de franceinfo,
a appel "chacun prendre ses responsabilit s", alors que l'intersyndicale
d'Air France doit se r unir ce matin pour d cider de la ligne adopter apr s
la d mission le 4 mai du PDG de la compagnie.
"Ce conflit a co t beaucoup d'argent, a poursuivi la ministre. Chacun doit
tre conscient qu'Air France joue dans une comp tition mondiale, europ enne o
ses concurrents sont plus comp titifs." Interrog e sur l'avenir de la
compagnie, Elisabeth Borne a jug que "si tout le monde collectivement ne se
saisit pas de l avenir de l entreprise, de la n cessit pour elle de se d
velopper, ce qui suppose tre comp titif, alors on peut tre pr occup pour l
avenir d Air France". Appel e se prononcer sur l'existence d'un risque pour
l'alliance avec KLM, la ministre des Transports a d clar que "les partenaires
de KLM sont tr s soucieux de cette situation".
"On ne peut pas avoir d un c t KLM qui a des tr s bons r sultats, o les
salari s participent de la r ussite de l'entreprise mais aussi des efforts qui
doivent tre faits et puis de l autre c t , les salari s d Air France qui
doivent comprendre dans quel monde on est et dans quelle comp tition ils
jouent", a conclu la ministre des Transports.
Apr s avoir re u les syndicats de cheminots, le Premier ministre, Edouard
Philippe, a annonc lundi que des points restaient "finaliser" dans la r
forme de la SNCF. La ministre des Transports a pr cis leur nature. "Je
recevrai les syndicats qui le souhaitent vendredi pour parler des amendements
qui peuvent tre d pos s sur le projet de loi", a-t-elle expliqu . La ministre
a d taill les points qui pourront tre abord s, notamment sur l'ouverture la
concurrence : "Il y a des pr cisions qui doivent tre apport es, par exemple,
qu'est-ce qui se passe si un salari doit tre transf r dans une entreprise
qui aurait gagn un march ? Qu'est-ce qui se passe en cas de refus ?"
"Il y a aussi un enjeu important qui est de pr ciser la nouvelle organisation
sociale, les nouvelles r gles au sein de la SNCF, a continu la ministre. Tous
les cheminots qui sont au statut le resteront, mais comment le dialogue social
va-t-il s'organiser, quelles garanties on donne en cas de filialisation ? Ce
sont des sujets qui sont sur la table et qui peuvent faire l'objet de
discussions avec les syndicats qui le souhaitent."
La ministre des Transports a balay l'id e d'un r f rendum aupr s des cheminots
sur la r forme de la SNCF, en r ponse une demande de la CGT. Elisabeth Borne
a estim qu'" Air France, il y a eu un r f rendum sur un sujet salarial qui
concernait les salari s d'Air France". "On est en train de mener une r forme
qui concerne videmment les cheminots mais qui concerne tous les Fran ais, et
le vote se passe l'Assembl e nationale et au S nat", a poursuivi la ministre.
"Ce sont les repr sentants de tous les citoyens qui ont vot cette r forme",
a-t-elle ajout , martelant que "l'objectif de la r forme, c'est un meilleur
service public".
Apr s sa rencontre avec le Premier ministre, lundi, Philippe Martinez, le secr
taire g n ral de la CGT a d clar que les syndicalistes ressortaient "motiv s
pour continuer" la mobilisation. "Je pense que depuis le d part, la CGT
n'accepte pas la r forme", a comment la ministre. "Il y a d'autres syndicats,
qui n' taient pas forc ment demandeurs de cette r forme mais qui sont pr ts
rentrer dans le dialogue", a-t-elle pr cis en voquant la CFDT et l'Unsa.
Par ailleurs, Elisabeth Borne a rappel l'engagement de l'Etat de "prendre sa
part de la dette" de la SNCF, "sans cr er de nouvel imp t" pour les Fran ais et
en esp rant un retour l' quilibre de l'entreprise en 2022. Edouard Philippe
annoncera d'ailleurs le montant de cette reprise avant la fin du mois, avant le
d bat au S nat, a-t-elle indiqu . La ministre a aussi chiffr les conomies li
es la fin des recrutements au statut de cheminot partir du 1er janvier 2020
"une centaine de millions d'euros dans les dix prochaines ann es, par an".