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Choisir une chaussure – la seconde dépend de vos envies – implique différents critères tels que l’usage et les qualités recherchées.
L’usure d’une chaussure de trail Décathlon serait de 800 km.
Le premier critère d’une chaussure est sa taille. Un espace de 1 cm est la distance optimale entre les orteils et la pointe de la chaussure. En activité, le pied glisse vers l’avant et un espace trop réduit conduirait à un stress sur les orteils. Autrement dit lors de l’essayage : faire glisser son pied vers l’avant dans la chaussure lacée, les orteils doivent frôler le bout. Une méthode alternative est de glisser un doigt derrière le talon chaussure desserrée.
Le Mondopoint est un standard de pointure datant des années 2000 qui n’a jamais réussi à gagner en popularité en dehors de secteurs sportifs spécifiques.
Le second critère d’une chaussure est que celle-ci doit être confortable et envelopper le pied. Les trois points discriminant une chaussure serrée – avec des points de compression – d’une chaussure stable sont la tige autour de la malléole, la semelle autour du talon et la languette de maintien.
Pingre, ces critères ne m’intéressent que peu et je ne recherche que la durée de vie dans une chaussure qui n’ait pas l’air trop excentrique. Confort et stabilité étant des qualités que je n’ai pas la prétention de pouvoir évaluer de manière sensible.
Les deux variables à ce niveau sont le profil et la rigidité :
À noter qu’il existe une variation de rigidité selon la température de l’ordre de 40 %.
Lors de la marche, une chaussure doit remplir un seul rôle : accompagner le pied. Pour ce faire, elle doit être proche du pied et souple comme une seconde peau tout en offrant un amorti – le poids exercé sur un pied durant la marche pouvant monter jusqu’à 3 fois le poids à l’arrêt.
Me déplaçant principalement à vélo, j’ai longtemps préféré les chaussures à semelles rigides. Cette rigidité fait partie du cahier des charges des chaussures vélos à cales où l’amorti est vu comme une perte de force entre le pied et la pédale. Cette décision était une erreur, pour la simple raison qu’être pendulaire n’est pas mon activité principale ; En dehors de mes trajets à vélo, j’utilisais la même paire de chaussures pour de la marche entre autres sur le lieu de travail – à la louche l’équivalent d’une dizaine de kilomètres – et la rigidité de la semelle est alors une entrave non seulement en terme de confort de marche mais également d’usure. Sur une base de quatre paires en quatre ans – à chaque fois le même modèle Vulkan100 de Décathlon –, la même observation a été faite à savoir une usure significative suivant la ligne du pli des orteils : le tissu se séparait de la semelle à chaque extrémité et un trou se formait par frottement du tissu. Mon hypothèse étant que la rigidité de la semelle empêchait la chaussure d’accompagner la mobilité des orteils et créait un stress non compensé sur la ligne du pli, une semelle plus souple permettrait ainsi de résoudre ce problème.
L’anatomie du pied fait que celui-ci n’est pas plat mais forme une voûte. En cas d’inconfort sous le pied, il est possible d’y palier à l’aide d’une semelle intérieure plus rigide appportant un support à la voûte plantaire.
Idem, le mouvement du pied est différent selon les individus : on parle de foulée pronatrice si c’est l’intérieur de la semelle qui est usé et de supinatrice à l’inverse. La rigidité de mes semelles sont probablement à l’origine de l’usure « supinatrice » puisque forçant ma foulée à suivre le pli de mes orteils.