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Birds of Prey

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[13/04/2020] - ~3mins -

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Il vient de finir et que dire…

C'est coloré, rythmé, et j'ai pas accroché.

Pourtant, c'est vrai que c'est dans la même veine que *Guns Akimbo* que j'ai apprécié il y a quelques jours.

Mais je sais pas, chaque truc qu'il tente ça m'est passé à côté.

L'humour ultra forcé en sortant des ptites blagounettes tout le temps bof.

Franchement elle brise le quatrième mur toutes les demi-heure et chaque fois l'effet est de moins en moins percutant.

Les regards caméra, wink_wink, t'as vu je suis complètement folle mais en fait j'ai quand même un doctorat de psychatrie…

Mouaif.

C'est vite lassant.

Et puis au bout d'un moment on commence à empiler les personnages clichés plats.

La pauvre gamine dont toute la famille a été massacrée devant ses pauvres petits yeux qui ne cherchent qu'à se venger.

La flic maintes fois écrasée par ses coéquipiers mâles et qui du coup se fait lâcher par l'administration.

La chanteuse qui chante trop bien et qui se retrouve un peu malgré elle embringuée dans des histoires de plus en plus merdeuses.

Il manque plus qu'une gamine orpheline tentant de survivre en petite pickpockett parceque la société est vraiment trop injuste mais qui est tout de même appréciée des flics.

Aucune finesse, pas mĂŞme dans le jeu.

Non mais mĂŞme Ewan McGregor surjoue et peine Ă  convaincre.

J'avais déjà assez mal vécu *Suicide Squad* mais là c'est à peu près pareil mais façon faussement féministe.

Ha et puis je crois que je supporte de moins en moins les scènes de baston où la physique est violée constamment.

Au bout d'un moment je veux bien faire un effort mais voir des gros gaillards d'1m90 avec au moins un bon quintal sur la balance se retrouver à faire des pirouettes à 360° suite à l'impact avec un ptit galet d'une centaine de gramme… non ça passe pas.

Tout comme un personnage qui manie comme si de rien n'Ă©tait une masse Ă  bout de bras, je ne peux qu'en conclure que c'est un truc en mousse de trente grammes.

Donc si sur le plan suivant le personnage cabotine en faisant virevolter le truc dans tous les sens mais que les autres personnages sont Ă  l'agonie Ă  l'impact, non merci.

Encore un autre truc qui m'a choqué dans le film c'est le traitement à peu près crédible et sérieux.

Les personnages sont parfois tarés et tout, mais tout l'univers semble plutôt crédible.

Ça se castagne, se tire dessus toussa.

Ça porte des masques réalistes qu'on pourrait faire soi-même ou faire faire si on a les moyens.

Ok, je suis pas contre.

Mais du coup, pourquoi à cinq minutes de la fin, faire en sorte qu'un personnage ait d'un coup d'un seul un superpouvoir qu'il n'a pas utilisé ni révêlé avant ?

Et que ce soit admis comme ça, comme si de rien n'était, non ça m'a encore une fois sorti du truc.

Pourtant le film n'est absolument pas sérieux mais c'est trop en rupture avec le reste du ton du film.

En fait voilà je crois que ce film soufre d'une recherche d'identité.

Il n'est pas à fond dans l'humour, pas à fond dans l'absurde, pas à fond dans le réalisme, pas à fond dans le surnaturel.

Il tente des trucs mais au final ça fait une bouillie multi-colore.

Bref, après la scène de baston très féminine de *Infinity War* on pouvait espérer que DC leur mette une claque et montre ce qu'un film réellement axé autour de personnage féminin pourrait vraiment être… bha c'est la déception.

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[13/04/2020] <no value>

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