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Que ce soit sous la forme d’un Bullet Journal, d’un Zibaldone, d’un Locus communis, d’un Biji – aucun lien avec le groupe à 120 bpm –, d’un Zettelkasten, d’un Jardin Numérique ou que sais-je encore… L’enregistrement a longtemps été pratiqué, soulevant dès lors la question d’archivage.
Parmi les premières formes, l’usage principale était le commerce. On conservait sous forme écrite une trace des échanges ayant eu lieu, ou non, ainsi que de ceux à venir. Cet usage, dit « primaire », est différent de celui des archivistes qui auront un usage dit « secondaire ». Cette seconde valeur correspond à l’importance du document au sein d’un corpus, un contexte. Ce n’est pas tant l’élément en lui même qui a une valeur mais son rôle disruptif ou de ciment dans un ensemble.
Nos identités sont construites sur la base de nos actions. C’est ce lien qu’assure les archives. Tenir un journal se révèle ainsi capital pour décrire sa personne, que ce soit à autrui ou à soi-même. Loin des standards monotones, ce sont les détails au fil des pages qui laissent transpirer la personnalité de l’individu derrière le trait.
Car une archive n’obtient ce titre qu’à partir du moment où une personne, qui quelle soit, la consulte. Une des fonctions les plus intéressantes est la transmission d’informations. L’abondance de libertés fait du temps un facteur limitant[1], il est ainsi d’autant plus intéressant que de pouvoir vivre des expériences de façon efficace telles que le renouvellement d’un fluide de conservation[2] ou faire des essais de vermicompostage[3].
[1] Abondance et limitations, LeJun 2023
[2] Identification et renouvellement d’un fluide de conservation, LeJun 2022