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Un microblog façon Twitter ou Mastodon, sans les interactions sociales et donc, possiblement, sans filtre.
Les développeuses et développeurs "de gauche" qui gagnent 4000€, 8000€ par mois et qui font des leçons de morale sur les pauvres qui vont crever avec 5 ans de Macron en plus. Vous avez raison, mais fermez vos gueules quand même.
J'ai décidé de me retirer de la vie politique.
C'est vraiment le cul posé dans un siège bien confortable que j'atteins le maximum de mon potentiel en tant qu'individu. Je me réalise pleinement dans l'inaction.
Ça me rappelle un autre jeu auquel j'avais bien accroché. Même si je ne suis pas resté assidu, il est quand même resté gravé dans ma mémoire : "The Battle For Wesnoth". Je constate que le point commun avec Free Orion est que ce sont des jeux au tour à tour, ce qui me permet, à moi qui suis un peu lent, de ne pas être soumis à une pression temporelle, chose que je vis généralement mal.
Les jeux vidéos, c'est pas mon truc. Pas que je ne les aime pas "par principe". Au contraire ! Je suis convaincu que jouer serait pour moi une activité merveilleuse. J'ai ENVIE de pouvoir jouer à des jeux vidéos. J'ai envie de pouvoir m'évader dans un monde distrayant, de me concentrer sur des quêtes ludiques. L'activité du jeu, en elle-même, m'attire beaucoup. Le problème, c'est que je ne trouve que très, mais alors très rarement des jeux qui me plaisent. J'en ai essayé des dizaines au fil des ans, et je n'accroche quasiment jamais à aucun jeu, ou alors pas longtemps. Il m'est arrivé de tomber sur un jeu sympa, d'y jouer une petite semaine... pour finalement me lasser et ne plus jamais y revenir. Je trouve que beaucoup de jeux sont difficiles d'accès : il faut une certaine dextérité, être capable d'interprêter rapidement un grand nombre d'informations qui défilent, etc. Mais en même temps je trouve que beaucoup de jeux manquent cruellement de profondeur. Ainsi je suis obligé de consacrer beaucoup d'énergie pour commencer à jouer à peu près correctement, mais uniquement pour me rendre compte que le jeu est en réalité... un peu vide, un peu dénué d'intérêt. C'est-à-dire qu'une fois la mécanique de jeu comprise, on se rend compte qu'on a fait le tour de ce qu'il y avait réellement à découvrir. Ce dont j'ai besoin, ce sont des jeux faciles d'accès d'un point de vue technique, mais qui vont être capable de continuer à me surprendre pendant longtemps. Pas si évident. Surtout que, comme tout le monde j'imagine, il faut aussi que la thématique m'intéresse, que les graphismes et l'ambiance me plaisent, etc.
Bref, tout ça pour dire que j'ai découvert l'autre jour "Free Orion". Alors ça ne fait que 3 jours que j'y joue, mais jusqu'à présent il coche les cases. Peu importe que je continue à l'apprécier sur la durée ou pas, c'est vraiment un beau jeu et je vous le recommande !
Free Orion, jeu gratuit au code libre et ouvert, disponible sur Linux, OSX et Windows.
C'est moi, apparemment j'arrive à l'âge d'écouter de la musique touchante et mâture. Tu sais, ce type de soft rock/folk basé sur les émotions exprimées par le chanteur et les ambiances un peu floues. Le fait que ce soit post-2000 disqualifiait un peu le concept pour moi aussi. Mais bref, j'ai donc récemment beaucoup écouté des groupes récents (post-2000 donc, ce qui est hors de mes habitudes), comme, par exemple (oui, on y vient), Kings of Leon ou encore Mumford & Sons, et je trouve ça très agréable. Ça me fait du bien. C'est de la bonne musique de dépression, douce et vaguement mélancolique, mais qui ne vient pas en rajouter une couche non plus.
J'arrive à la fin de « Snow Crash » de Neil Stephenson. L'exploration qui y est faite de concepts tournant autour de la réalité virtuelle sont assez intéressant. Je sais à présent d'où vient le terme « Metaverse »... sachant que le bouquin date de 1992. Je regrette le manque de critique de l'auteur envers l'univers über-capitalistique qu'il nous présente, ainsi que ses opinions manifestement libertariennes... ainsi que le fait qu'il n'a pas pu s'empêcher de taper une relation sexuelle (consentie) entre une gamine de 15 ans et une brute de 30 ans++, manifestement pour son seul plaisir libidineux puisque la scène n'apporte absolument rien au récit. Bref, un bouquin que je ne recommanderais pas spécialement, alors même qu'il a été assez distrayant à lire. Un bouquin dont je ne me souviendrai pas longtemps.
Ça me sidère, les personnes qui revendiquent, avec beaucoup de fierté, "faire passer l'Humain avant tout". Tsé, comme si nous étions une espèce formidable. Comme si nos existences en tant qu'individus ou notre existence en tant qu'espèce, avaient non seulement de la valeur, mais en plus une valeur supérieure à celles des autres espèces vivantes. Ce nombrilisme affligeant.
Allez, hop, j'ai viré mon serveur auto-hébergé Mastodon. Il ne faisait que mettre en exergue mon incapacité à être d'accord avec qui que ce soit, et celle de quiconque à l'être avec moi. Je sais qu'un peu de contradiction permet de faire évoluer sa pensée, mais être systématiquement dans l'adversité, 100% du temps, n'est pas tenable. On a aussi besoin d'alliés, de sentir qu'on est dans un environnement « safe » pour soi-même. Mais sur Masto comme ailleurs, je n'ai pas trouvé de « safe space ».
Re-rebelotte :o)
Rebelotte !
Ha, le soleil !
Passé toute la journée dans l'Adirondack. Repas, boulot, glande.
Magnifique ces fauteuils. Des années que je lorgnais dessus après en avoir essayé un, mais trop chers pour mon porte-monnaie. Désormais dispos à la Foir'fouille pour 11€ en ce moment. Loin des 60€++ généralement constatés (je ne vois pas bien qui peut se permettre des fauteuils de jardin à ce prix ?!). Il y en a aussi chez Leroy Merlin à 25€ en ce moment. Ça se démocratise.
Résultat [du premier tour de l'élection présidentielle] attendu, aucune surprise. J'ai un peu la rage contre celles et ceux qui ont appelé la gauche à voter Mélenchon, comme si à un quelconque moment il avait eu la moindre chance. C'est mignon de rêver, mais un peu de sérieux. Même s'il était parvenu au second tour, on aurait eu immédiatement droit à la mise en place d'un "barrage démocratique contre le goulag soviétique". Je caricature, à peine. Mais oui, il y aurait eu une forme de barrage de la population moyenne contre Mélenchon. Victoire écrasante de Macron garantie à 110%. Bref, du coup le candidat de gauche, lui, se retrouve avec un score ridicule de 0,7%, histoire de bien finir d'enterrer totalement toute représentation de ce côté-là de l'échiquier politique. Pas que ça aurait changé grand chose concrètement dans l'immédiat s'il avait fait mettons 4%, je suis d'accord... C'est une pure question de représentation symbolique : ce soir, le message que voit la population moyenne est que les idées de gauche sont celles des hurluberlus qui ne font même pas 1%. Je précise que je n'ai rien contre Mélenchon. Il était mignon son programme, mais même élu, il n'aurait jamais eu la liberté d'en faire appliquer le dixième, par contre son élection nous aurait fait 5 ans de répit avant d'encaisser la suite. Ça n'aurait pas été désagréable, mais son accession au pouvoir relevait TELLEMENT de l'improbable anyway.
Ça fait des années que j'observe tout ça avec beaucoup, beaucoup d'attention. Je vous fais deux prédictions. La première (je ne la sors pas de ce soir), c'est que nous allons nous enfoncer de plus en plus dans l'ultra-droitisation, déjà bien amorcée, de la société jusqu'à son évolution ultime vers un fascisme pur et dur, une oppression difficilement imaginable. Qui lui-même durera plusieurs décennies avant de finir par exploser. Mais ça vient, c'est à notre porte. La seconde, c'est qu'à la prochaine présidentielle nous aurons un second tour entre deux candidats de pure extrême-droite (bon, il est possible que nous ayons encore un quinquénat avec un président mou qui fera tampon avant la suite, façon Hollande ou Biden, même si honnêtement j'ai du mal à imaginer d'où il sortirait). La gauche est morte, la droite tradi est moribonde. Jupiter est le lien parfait entre cette dernière et le fascisme qui s'amène. 5 ans c'est beaucoup trop court pour remettre le train sur les rails, et surtout, SURTOUT, nous n'en avons pas le moyens. Les médias (et les partis politiques) sont contrôlés par les milliardaires, qui ont tous tout à gagner dans la montée du fascisme. Or ce sont les médias qui forgent l'opinion et donc les élections. Il n'y a aucune possibilité que par les manifestations, le tractage ou encore le militantisme en ligne on puisse faire le poids face à celà. Quand à une révolution suffisamment large et puissante... nous sommes beaucoup trop peu nombreux à voir l'ampleur du problème pour survivre face à une police méga-armée et possédant l'immunité complète. Il faudrait qu'on se soulève simultanément par millions et que nous acceptions de subir des dizaines ou des centaines de milliers de morts assassinés par la police lors de ce soulèvement. La population n'en est pas là. Bref, nous ne pouvons rien faire. On est cuits. Alors accrochez-vous à votre slip parce que je vous le dit : on va en chier. C'est naze, mais y a un moment faut ouvrir les yeux et cesser de croire que nos générations ont encore la moindre chance de connaître des lendemains qui chantent. Ce train là a quitté la gare depuis belle lurette, et des fois faut sortir du prisme "membre d'asso militante, TL Mastodon de gauche, cercles d'amis queers anarchistes" qui nous biaise totalement. On n'est pas représentatives, représentatifs. Espérer, c'est se mentir.
Pour les raisons évoquées précédemment, j'envisage de supprimer mon instance Mastodon. Je n'y poste rien depuis des mois, lassé de ne jamais trouver d'écho sympathique à mes toots. Je n'ai eu aucun soutien lors de mon deuil récent par exemple. Lorsque moi-même j'exprime mon soutien envers des personnes qui évoquent quelque chose de personnel, je vois bien que ça passe pour bizarre. Et lire mon fil m'agace, n'étant jamais raccord avec quiconque au niveau des idées. Et non, je ne parviens pas à trouver de nouveaux comptes qui pourraient m'attirer. Du coup, continuer à maintenir le bouzin me semble superflu. Ça me fera un pincement au coeur tout de même, j'y ai eu quelques bons moments. Mais bon, pas plus là que dans la vie réelle, ou aucun autre espace web au fil des décennies, n'ai-je réellement rencontré d'amis, de personnes dont j'aurais pu me sentir proche. Je dois être d'une espèce différente. Les autres et moi, ça marche pas.
J'arrive à un stade de ma vie où j'ai totalement intégré l'absence d'espoir pour un avenir meilleur, tant d'un point de vue personnel qu'à l'échelle de la société. Je sais qu'il n'y a rien de beau à attendre. Je sais que la seule option qui nous est offerte est celle de la survie, et je sais aussi qu'il n'est plus possible d'y déroger. Je sais qu'ils ont gagné. Par le contrôle de l'opinion des masses, ils ont gagné. On ne va rien faire. On ne peut rien faire.
J'ai aussi pris acte, ces derniers mois, de l'impossibilité de me retrouver, intellectuellement, auprès d'autres humains. Typiquement, je ne suis jamais d'accord avec le point de vue de quiconque sur quoi que ce soit, même lorsque nous partageons en théorie un bord politique ou un angle militant. C'est assez douloureux, à vrai dire. Être en désaccord avec des personnes du camp opposé : on s'y attend. Mais prendre pleinement conscience du gouffre qui me sépare de personnes aux idées -en surface- similaires et venant d'un même milieu, ça reste un choc qu'il m'a fallu plusieurs années à bien encaisser. Mais, oui, dès qu'on creuse, je ne peux que me rendre compte que nos motivations sont radicalement différentes, ou que nos visions d'une application pratique des idées ne sont pas compatibles. Du tout. Les idées d'à peu près tout le monde me sidèrent. Naturellement, le corollaire est que la réciproque est aussi vraie. Personne ne peut blairer mes idées.
C'est terrible, j'en viens à trouver ridicules les personnes qui ont encore de l'espoir. Les militants acharnés. À la fois je leur trouve un courage admirable, mais d'un autre côté tant de naïveté me désole. Vous n'allez rien faire, rien du tout. Et au final vous n'aurez réussi qu'à perdre des plumes, de l'énergie, de la santé mentale. Depuis plusieurs décennies, rien de positif ne s'est produit dans la société. Rien. Cette tendance n'est pas prête de changer. Le pouvoir n'est pas entre nos mains et nous n'avons même pas les moyens de le prendre collectivement. L'espoir fait vivre. En ce sens je comprends les militants hardcore. Il faut bien s'accrocher à quelque chose. Je n'ai aucun espoir, et c'est une vie... grise. Mais réaliste.
Bref, c'est un long chemin fait de solitude et de précarité qui m'attend.
Oui, parce que ça, je n'en ai encore jamais parlé publiquement, mais contrairement à ce qu'on pourrait penser, je ne suis pas développeur. Je bricole des fois des trucs web, surtout bénévolement, mais je ne gagne pas bien ma vie. Je ne survis que parce que j'ai organisé ma vie pour avoir des dépenses faibles. Je n'achète rien, je fais tout durer, je répare moi-même, je chauffe peu, je n'ai absolument aucun loisir extérieur. Par handicap mental, je ne peux pas travailler selon les modalités de notre société. La seule solution que j'ai trouvé est d'appliquer le motto "dépenser moins pour travailler moins". Et donc gagner... beaucoup moins. Mais je sais que ça ne va pas toujours suffire, et le moindre coup dur me mettra sur la paille. Sans parler des politiques meurtrières des gouvernements d'ultra-droite que nous allons continuer à subir pendant les prochaines décennies, qui presseront toujours plus durement les plus pauvres.
Plus d'un mois s'est écoulé depuis la dernière entrée. Ça a été une période difficile, marquée par la maladie et le deuil. Au cours de cette période, je n'ai pas eu le goût ou le temps d'écrire. Tout s'est passé si vite. J'espère reprendre prochainement. La vie continue, en tous cas la mienne.
Se chauffer à l'électrique quand on a un compteur mécanique à disque, ça rappelle les CD.
Je me doutais bien que je ne serais pas assidu dans la tenue de ce glog.
Depuis ma dernière entrée, j'ai vu la série Foundation basée sur l'oeuvre d'Isaac Asimov. Ça m'a plu alors j'ai décidé de lire les bouquins. C'est très différent, mais c'est vachement bien. La série n'est que très grossièrement basée sur les bouquins. Son écriture relève plus de la fan fiction, en reprenant pleins d'éléments des romans mais en restructurant complètement la ligne temporelle et en prenant beaucoup de liberté dans la narration des intrigues ainsi qu'avec les rôles et l'existence même des personnages. Ah ! Si vous décidez d'attaquer l'oeuvre écrite après avoir vu la série, sachez également que cette dernière se base en réalité sur les romans 1) du cycle des Robots, 2) du cycle de l'Empire, et 3) du cycle Fondation. Autant lire la totalité des bouquins dans l'ordre chronologique ;-) Celui-ci est le suivant :
- Nous les Robots
- Les Cavernes d'acier
- Face aux feux du soleil
- Les Robots de l'aube
- Les Robots et l'Empire
- Les Courants de l'espace
- Tyrann
- Cailloux dans le ciel
- Prélude à Fondation
- Aube de Fondation
- Fondation
- Fondation et Empire
- Seconde Fondation
- Fondation foudroyée
- Terre et Fondation
Je ne les ai pas lu dans cet ordre. J'ai commence par « Fondation », suivi de « Fondation & Empire », puis « Seconde Fondation », qui sont les 3 tomes "originaux" du cycle Fondation. Mais j'ai à présent repris la lecture à partir du début. Ainsi ai-je également terminé « Nous les robots », une superbe succession de nouvelles liées entre-elles, se déroulant aux débuts de la robotique, fin du XX ème, début du XXI ème siècle.
Je suis content de commencer à vraiment apprécier ce genre, qui se révèle encore bien plus riche encore que dans mes espoirs !
Oh, une adaptation en film d'« Hyperion » serait annoncée !
https://deadline.com/2021/11/bradley-cooper-set-hyperion-at-warner-bros-with-graham-king-1234865881/
On peut dire que j'ai apprécié trois oeuvres littéraires de science-fiction parmi les dizaines entamées :
- « Niourk », quand j'étais ado
- « The Forever War » et ses suites, qui reste un de mes romans favoris de tous les temps, tous genres confondus et que je recommande chaudement à toustes celleux qui voudraient découvrir la S-F (avec ses voyages à travers l'espace-temps, ses espèces extra-terrestres, et tout le reste du décorum) dans une histoire facile à suivre, bourrée d'action et incluant pas mal d'humour sans oublier bien sûr une portée politique.
- « Hyperion » et « The Fall of Hyperion ». Un peu lourdingue mais qui m'a scotché par sa créativité. Plutôt amateur de polars, me retrouver baladé de la sorte m'a pas mal mis le cerveau à genoux. Je m'y suis senti un peu idiot, un peu dépassé, en tant que lecteur, par moment.
J'ai aussi commencé à lire de nombreux classiques, de Dune à 1984 en passant par Necromancer... malheureusement sans succès.
La lecture que j'effectue actuellement de « A fire upon the deep » me demande des efforts de concentration auxquels je ne suis pas habitué, mais se révèle extrêmement enrichissante. Mon esprit est encore bien plus stimulé qu'à la lecture d'Hyperion, mais le jeu en vaut vraiment la chandelle. J'ai hâte de retrouver mon roman, ma prochaine séance de lecture.
Tout ceci pour dire que, je suis peut-être, enfin, en train de commencer à apprécier ce genre si riche. Il était temps car je pense avoir fait le tour des romans noirs et polars, pour l'instant.
Il faut que trouve un moyen pour gloguer depuis mon téléphone portable. Une autre idée serait d'envisager le glog de manière off-line, pas un temps réel. Je rédigerais mes petits posts sur le téléphone et les mettrais en ligne les jours où j'allume le PC. Car je pense que les lecteurices s'en fichent pas mal de lire les choses au moment même où elles sont postées. En tant que lecteur, c'est mon cas, tout du moins.
J'ai commis mon premier article sur cette capsule ! Il vise à sensibiliser à la complémentation les personnes qui mangent moins, ou pas, de viande.
Et d'après une palanquée d'autres sites et une discussion avec une personne non-binaire, je suis désespérément cisgenre. Même si je ne me reconnais pas dans les autres personnes de mon genre et que celles-ci ne m'inspirent au mieux que des sentiments mitigés, je n'en suis pas moins un représentant.
C'est pas simple.
Bon d'après ce site je suis très clairement demisexuel.
« A Fire Upon The Deep » : ouech, il fallait juste passer le prologue. Ensuite la lecture devient très fluide. J'accroche à fond. Tout ce que j'espère en démarrant un bouquin de S-F (un genre encore relativement nouveau pour moi) : de l'IA, des voyages interplanétaires à c, des espèces extra-terrestres, etc. Et tout ça dès le tout début !
Après avoir découvert cet auteur à travers la nouvelle « The Cookie Monster », je viens d’entamer le roman « A Fire Upon The Deep » de Vernor Vinge. Comme à chaque fois avec les romans de S-F, j'éprouve un mal de chien à mon plonger dans le récit. C'est toujours trop cryptique. On dirait que les auteurices ne veulent pas raconter l'histoire aux lecteurices mais seulement leur insuffler un sentiment de mystère, si pas carrément les perdre. Pour rendre accro, donner une soif insatiable de comprendre et donc poursuivre la lecture coûte que coûte ? Peut-être, mais c'est un procédé qui fonctionne mal sur moi. Bref, au cours du prologue je me suis endormi trois fois et j'ai mis beaucoup trop de temps à comprendre qu'il y avait une histoire d'IA (désolé pour le spoiler mais bon vous vous en seriez certainement rendu compte plus rapidement que moi !).
Bon sinon en vrai c'est pas mal.
Evidemment c'est très « meta ». Va falloir sortir de ça.
J'aime bien l'idée qu'en entretenant un gemlog, j'ai la quasi certitude de ne pas être lu. Je trouve ça très réconfortant.
Après une période d'apathie et de repli sur moi, en raison sans doute de la souffrance que je ressens à chaque fois que mes textes sont commentés, ou même likés ou partagés, ce minilog est l'occasion de me familiariser à nouveau avec le processus d'écriture. Idéalement il s'agirait d'une passerelle vers du contenu plus substantiel. J'ai toujours eu du mal à produire des textes longs. Mais écrire même ce seul paragraphe est déjà difficile et ce n'est pas normal. Le muscle est rouillé. J'ai l'impression qu'on demande à quelqu'un qui n'est pas sorti de son lit depuis des mois de courir 6 km. J'aimerais essayer parallèlement de produire, par exemple, de courtes fictions (mettons, 500 mots). Mais clairement je n'en suis pas encore là. Mon imagination semble morte.
Amusant comme tout peut sembler aller bien et puis, tout à coup, on se fait rappeler à grands coups de masse à quel point c'est la merde.
Dans les séries il y a aussi Foundation, basé sur l'oeuvre d'Asimov (que je n'ai pas lue). J'adore cette série à un point incroyable. C'est la première série de S-F "dure" et spatiale que je prends plaisir à regarder. Les autres sont généralement tellement corny. Quand aux livres de S-F,je n'ai pas encore rencontré de grande saga de S-F qui me soit agréable à lire. Par exemple j'ai trouvé le roman Dune ennuyeux à mourir. J'ai plutôt apprécié Hyperion pour sa créativité mais c'est tout de même une série de bouquins inutilement lourde, que j'ai dû me faire violence pour terminer. Mais là, grâce à cette brillante série télévisuelle, je pense que je pourrais peut-être apprécier la lecture de Foundation. Il est évident que la série ne reprend que certaines parties de l'oeuvre écrite. Vu le format, ça ne peut être que parcellaire... et j'ai à présent envie d'en savoir plus.
Undefined, c'est une bonne image. Non-défini. Et OSEF. Le flou. J'ai toujours aimé le flou.
Non pas que j'estime qu'il soit mauvais de se positionner à l'aide d'étiquettes, justement. C'est un acte politique fort de dire "je suis socialiste", ou "je suis végane". C'est important d'afficher ses convictions quand on pense qu'elles permettent de faire du monde un endroit plus beau. J'ai un gros problème avec les personnes qui disent ne pas vouloir d'étiquettes, parce qu'elles sont trop frileuses pour aller au bout de leurs convictions. Mais le genre, c'est autre chose. C'est un carcan dont il faut se libérer, pas un positionnement à afficher.
Même non-binaire est un genre. Enfin, une classification, une étiquette. Comme s'il y avait besoin de mettre les gens dans des cases de ce point de vue-là aussi. Je suis de genre non-défini. Undefined. Ouais, j'aime bien.
Bon allez, c'est parti pour pizza maison et War of the Worlds, la série de S-F franco-britannique qui est la bonne surprise de la semaine. Je n'en attendais rien... et en fait ça claque. [ Update : la saison 2 est nulle :-( ]
Bon, ça fonctionne bien. Now what ?!